« Défi de la baleine bleue »: Démenti de la DGSN concernant le suicide d’un enfant à Tanger

L’examen et l’observation de l’état des lieux révèlent également l’absence de tout signe ou trace du jeu dit “Défi de la baleine bleue”.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti de manière catégorique l’information relayée par plusieurs sites électroniques au sujet du suicide à Tanger d’un enfant de huit ans, suite à son exécution du jeu dit “Défi de la baleine bleue”.

Les services de la sûreté nationale affirment que le 8-ème arrondissement de la préfecture de police de Tanger, appuyé par des techniciens de la scène du crime, a fait le constat, mercredi soir, du corps d’un enfant âgé de huit ans, retrouvé suspendu à l’aide d’une écharpe attachée à un clou planté dans un mur d’une chambre du domicile familial situé à Dahr El Hammam, souligne la DSGN dans un communiqué, cité par la MAP.

Les investigations et l’examen médical ont montré que le corps du défunt ne portait aucune trace de violence ou de résistance, ajoute la DGSN, précisant que tous les témoignages et déclarations recueillis avancent l’hypothèse de la mort accidentelle due à l’inattention de l’enfant alors qu’il était en train de jouer avec l’écharpe de sa mère en compagnie de sa petite sœur, écartant ainsi de façon catégorique l’acte de suicide.

À noter que, le défunt et sa famille ne disposent d’aucun appareil informatique permettant de télécharger des applications du jeu évoqué par l’information rapportée par ces sites, selon la même source.

Il convient de rappeler que, le  but du jeu de « la baleine bleue »  réside dans l’exercice d’une pression psychologique sur les jeunes en les mettant au défi.

Les premières étapes semblent à première vue normales, comme parler «avec une baleine» ou dessiner «une baleine sur une feuill ». Mais l’ampleur des demandes devient de plus en plus bizarres et aberrantes: se réveiller la nuit pour écouter une musique triste, insulter ses parents, se mettre au bord d’une fenêtre les jambes ballantes dans le vide, se scarifier le bras en y dessinant une baleine, ne plus parler à personne, se frapper, se couper les lèvres et ce, jusqu’à l’ultime défi : se suicider en se jetant d’un toit ou par pendaison.

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