La participation de la France aux frappes en Syrie débattue ce lundi au Parlement

Les parlementaires débattront sans voter, à partir de 17 heures, de l’opération militaire menée par Paris, Londres et Washington contre des sites syriens.

Le premier ministre Edouard Philippe a réuni, dimanche 15 avril au matin, les responsables de l’Assemblée et du Sénat, après les frappes occidentales menées dans la nuit de vendredi à samedi contre l’arsenal chimique du régime de Damas.

« Après la réunion d’information autour du premier ministre, un débat sera organisé comme je l’avais souhaité à l’Assemblée nationale lundi à 17 heures », a annoncé le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, sur Twitter. « Cela permettra au gouvernement de s’exprimer devant tous les députés et à tous les groupes parlementaires d’exprimer leurs positions, a-t-il aussi déclaré. Le premier ministre pourra présenter les opérations, mais également les initiatives diplomatiques de la France. »

La Constitution stipule, dans son article 35, que le gouvernement « informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention ». « Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote », ajoute l’article. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement.

Le débat, lundi, permettra aux Français de voir « qui, parmi les parlementaires en France, fait preuve d’une grande mansuétude – pour ne pas dire une grande faiblesse – à l’égard de la Syrie de Bachar Al-Assad, mais aussi de la Russie », et « ce qu’ils feraient s’ils étaient aux responsabilités en pareilles circonstances », a ajouté le président de l’Assemblée nationale.

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