3 sœurs font leurs exercices scolaires à la lumière …de l’éclairage public à Azilal

Au moment où le gouvernement de Saadeddine El Othmani s’attèle à instaurer la loi-cadre sur le système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, il omet de ses calculs les problèmes sociaux d’une grande partie des élèves qui résident dans les campagnes et les montagnes du Maroc où des milliers d’élèves poursuivent leurs études dans des conditions déplorables. 

L’exemple le plus saillant, de cette dichotomie entre l’urgence de la loi et la réalité du terrain est celui de trois sœurs de la ville d’Azilal, apparues sur les réseaux sociaux en train de faire leurs exercices dans la rue à la lumière d’un réverbère juxtaposant leur domicile non relié au réseau électrique à cause du manque de moyens financiers dont souffre la famille. 

D’après des témoins dignes de foi, le père est constamment absent à la recherche d’un emploi pour subvenir aux besoins de la famille. Quant à la mère elle accompagne chaque soir ses fillettes sous le poteau où elle leur tient compagnie jusqu’à ce qu’elles finissent leurs exercices. Elle veut ainsi user de tous les moyens pour que ses filles, que ni les circonstances matérielles ni météorologues n’ont réussi à décourager, continuent leurs études. 

La photo a suscité beaucoup d’émoi sur les réseaux sociaux. Les internautes ont montré leur compassion et demandent aux élus du conseil communal d’être à la hauteur de leur mission.

Cet exemple n’est certainement pas unique et nombreux doivent être ceux dont la ténacité pour ne pas abandonner leur scolarité, a été mise à l’épreuve.

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