Abdellatif Ouahbi : « rien ne dit ni ne prouve que les discussions autour de la rentrée politique se passeront réellement avant le congrès du PAM »

La tension ne cesse de monter depuis quelque temps au sein du Parti Authenticité et Modernité (PAM). Les choses ne semblent pas encore s’arranger étant donné que Hakim Benchamach, Secrétaire général du parti, a déposé une plainte contre Samir Goudar, président de la commission préparatoire du prochain congrès du PAM, puisqu’il estime son élection, illégale.

Les tensions deviennent chroniques au sein du Parti Authenticité et Modernité (PAM) entre pro et anti-Benchamach. En effet, la vie de ce parti politique est ponctuée par des conflits. D’ailleurs, le 11 septembre prochain démarre le procès suite à la plainte déposée par Hakim Benchamach, Secrétaire général du parti, contre Samir Goudar, président de la commission préparatoire du prochain congrès du PAM ; puisqu’il estime la commission préparatoire du prochain congrès illégale et illégitime.

Contacté par Barlamane.com/fr, Abdellatif Ouahbi, membre du bureau politique et candidat au poste de secrétaire général du PAM, a affirmé que la commission préparatoire du 4ème congrès du PAM est légitime compte tenu du fait qu’elle a été constituée conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti. D’ailleurs, Samir Goudar n’a pas hésité, lui non plus, à déposer plainte contre Benchamach pour contester sa décision. Ce procès aura lieu le 12 septembre. A 2 semaines de la tenue de la prochaine commission préparatoire au 4ème Congrès, prévue du 27 au 29 du mois courant, les recours à la justice vont certainement perturber le cours des travaux.

« Benchamach estime que le PAM est une de ses propriétés et considère le parti comme étant une simple « usine » qu’il détient. Cependant, plusieurs membres du PAM ne veulent pas que les affaires du parti soient gérées ainsi », indique Abdellatif Ouahbi. « Même avec ces tentatives de Benchamach de faire obstacle au déroulement du 4ème congrès du Parti Authenticité et Modernité (PAM), ce congrès aura, quand même, lieu puisqu’il est préparé par une commission légale », renchérit-il.

S’agissant du timing de cette crise que vit le PAM au moment où les politiciens, même ceux de l’opposition, sont tenus de faire une rentrée politique du moins harmonieuse et cohérente, Ouahbi précise que rien ne dit ni ne prouve que les discussions autour de la rentrée politique se passeront réellement avant le congrès du parti. « Il faut s’armer de patience pour tout ce qui à trait à la politique, tout est question d’attente. Pour le moment, nous attendons avec patience le prochain congrès qui saura donner les réponses à toutes nos questions ».

A l’instar des autres formations politiques, c’est l’omerta dès que la question de la rentrée politique et des propositions partisanes sont posés à leurs dirigeants.

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