Nouveau modèle de développement : le pilier institutionnel au cœur des propositions de l’USFP

Le pilier institutionnel s’est taillé la part du lion des propositions de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) relatives au nouveau modèle de développement, a affirmé, jeudi à Rabat, le premier secrétaire du parti, Driss Lachgar.

“L’USFP a élaboré sa vision du nouveau modèle de développement autour de cinq principaux axes, dont le plus important est le renforcement de la démocratie en tant que condition essentielle pour la réalisation du développement”, a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la réunion de son parti avec la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), dans le cadre des séances d’écoute entamées jeudi par la Commission avec les partis politiques et les syndicats.

M. Lachgar a relevé que l’USFP a présenté plusieurs propositions dans le cadre de l’axe institutionnel, notamment en ce qui concerne la garantie de l’équilibre des pouvoirs et de l’acquittement de leurs rôles conformément à la constitution, et la réussite du renouvellement des élites et des compétences politiques, partant du principe : “pas de démocratie sans partis et pas de partis sans citoyens engagés dans l’action partisane”.

Conformément au projet socialiste et démocrate adopté par l’USFP, le parti considère “fondamentale” la question de la modernité, tout comme la question de l’égalité, qui permet à la moitié de la société de jouer pleinement son rôle, a-t-il ajouté.

M. Lachgar a affirmé que le parti entend clarifier, plus tard par le biais d’une note, les cinq principaux piliers de sa vision du nouveau modèle de développement, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel.

Outre M. Lachgar, l’USFP a été représentée lors de cette réunion par Mme Khaoula Lachgar et MM. Hamid Jmahri, Mehdi Mezouari, Tarik El Malki, Machij El Karkri et Ahmed Aked.

Plus tôt dans la journée du jeudi, la CSMD a entamé ses séances d’écoute aux partis politiques et aux syndicats par une réunion avec des représentants du Parti de la Justice et du Développement (PJD).

La Commission avait annoncé, la semaine dernière, sa décision d’organiser des séances d’écoute larges et ouvertes des institutions et des forces vives de la nation, y compris les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations, dans le cadre d’un esprit d’ouverture et de construction commune.

Cette démarche vise à recueillir les contributions et les avis des parties sollicitées en vue de l’élaboration d’un modèle de développement, avait indiqué la Commission.

Dans cette même logique de participation et d’inclusion, la CSMD avait fait savoir qu’elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens afin d’enrichir le débat et les perceptions.

La CSMD organisera également une série de réunions de terrain pour écouter les citoyens et les différentes composantes de la société marocaine, avec le désir de consolider l’esprit d’interaction et d’ouverture qui caractérise son travail.

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