L’Association nationale des patrons des cafés et des restaurants au Maroc présente ses doléances au CVE

Noureddine Harak, président de l’Association nationale des patrons des cafés et des restaurants au Maroc (ANPCRM), indique dans une déclaration à l’économiste que 200.000 cafés et restaurants sont dans la tourmente et que 1,2 million d’emplois sont sinistrés.

Les cafés et les restaurants sont des commerces qui ont été fortement pénalises par par la crise, et dont les perspectives de réouverture ne sont absolument pas à l’ordre du jour pour l’instant. Le président de l’Association nationale des patrons des cafés et des restaurants au Maroc (ANPCRM) ne cache pas sa profonde inquiétude quant à l’avenir du secteur après la crise.

Noureddine Harak estime que le nombre de salariés qui auraient pu bénéficier de l’indemnité forfaitaire accordée par l’Etat avoisine 30% de l’effectif global. D’après lui, sans mesures d’accompagnement, la reprise normale de l’activité sera compromise avec éventuellement licenciements de dizaines de salariés dans un secteur comprenant près de 200.000 cafés et restaurants. « Dépourvus de recettes durant cette fermeture forcée, ces derniers doivent s’acquitter de leurs charges envers leurs créanciers à commencer par le loyer dont le montant varie de 2.000 à plus de 100.000 dans certaines villes comme Tanger et Casablanca », indique-t-il à l’économiste.

Afin de soulager la situation financière très critique dans laquelle se trouve actuellement la majorité des patrons des cafés et des restaurants, l’ANPCRM a envoyé les doléances des entrepreneurs au Comité de veille économique, via le ministre de l’Industrie et du Commerce. Parmi ses propositions : réviser la loi régissant le bail commercial afin de permettre de retarder les échéances de règlement des loyers concernant la période de la pandémie et examiner les cas de ceux qui n’ont pas bénéficié de l’indemnité forfaitaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *