Les comptes spéciaux du Trésor dégagent un excédent de 7 MMDH à fin juillet

Les dépenses ordinaires ont enregistré, à fin juillet 2020, un taux d’exécution de 59,1 % par rapport aux prévisions de la loi de finances rectificative et se sont inscrites en hausse de près de 7,3 MMDH (+5,5 %) par rapport à la même période de l’année 2019, apprend-on de la situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) à fin juillet

Les dépenses de biens et services ont augmenté de 8 MMDH (+7,6%), ce qui s’est traduit par un taux de réalisation de 57,6%, en ligne avec les prévisions de la loi de finances rectificative.

La charge de la compensation a baissé de 735 MDH (-8,1%). Par rapport aux prévisions de la LFR 2020, le taux de réalisation ressort à 70,3%. Concernant les dépenses d’investissement, les émissions ont atteint 36 MMDH, soit un taux de réalisation de 50,7 % par rapport aux prévisions de la LFR et une baisse de 3,3% (-1,2 MMDH) par rapport à la même période de 2019. Cette évolution résulte principalement de la baisse des dépenses au titre des budgets ministériels. 

Quant aux comptes spéciaux du Trésor, ils ont dégagé un excédent de 7 MMDH contre 5,1 MMDH à fin juillet 2019, soit une augmentation de 1,9 MMDH. Cette hausse s’explique principalement par l’excédent de 9 MMDH dégagé par le Fonds spécial de gestion de la pandémie Covid-19, les autres comptes spéciaux du Trésor ayant enregistré globalement un flux négatif de 2 MMDH, contre un excédent de 5,1 MMDH un an auparavant. 

L’évolution des recettes et dépenses ordinaires s’est traduite par un solde ordinaire négatif de l’ordre de 12,9 MMDH, qui est comparable avec celui enregistré à fin juin dernier et qui traduit un équilibre entre les recettes et les dépenses ordinaires au titre du mois de juillet. 

Compte tenu de ce qui précède, le déficit budgétaire s’est établi à 41,9 MMDH, contre 24,2 MMDH un an auparavant soit une hausse de 17,7 MMDH. Par rapport au mois de juin précédent, ce déficit est en augmentation de 12,8 MMDH, dont 4,8 MMDH correspondent aux dépenses d’investissement du mois et 6 MMDH au titre des dépenses additionnelles du Fonds spécial de gestion de la pandémie Covid-19. 

Si l’on exclut l’excédent enregistré par le Fonds spécial de gestion de la pandémie Covid-19, le déficit s’élève à près de 51 MMDH, en aggravation de près de 27 MMDH par rapport à la même période de l’année 2019. 

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