Santé : la généralisation de la couverture sociale nécessite une cohérence dans l’investissement à engager

La généralisation de la couverture sociale requiert la mise en place d’une cohérence dans l’investissement à engager entre les différentes composantes du système de la santé, a indiqué, samedi, le Trésorier général du Royaume, Noureddine Bensouda.

La généralisation de cette couverture sociale aura nécessairement pour effet de créer une demande supplémentaire en termes de soins de santé, a relevé M. Bensouda, lors d’un colloque-webinaire, organisé par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration-Trésorerie générale du Royaume- et l’Association pour la Fondation Internationale de Finances Publiques (FONDAFIP), avec le soutien de la Revue française de finances publiques (RFFP).

En outre, la concrétisation et la réussite du chantier ambitieux de couverture sanitaire universelle passent, d’abord et avant tout, par la mise en place des préalables nécessaires en termes de mise à niveau de l’offre de soins, a ajouté le responsable.

M. Bensouda a noté que l’aspect quantitatif de l’offre de soins est important, mais son aspect qualitatif l’est aussi, appelant, à ce titre, à s’assurer que les efforts engagés en termes de ressources humaines, d’infrastructures et de matériel et consommables, soient accompagnés d’”une amélioration de la qualité des soins”.

Par ailleurs, le responsable a fait savoir que le taux de couverture médicale a connu “une nette progression”, passant de 16% avant l’entrée en vigueur de l’Assurance maladie obligatoire en 2005, à environ 68% actuellement, ajoutant que la progression de ce taux s’est accompagnée d’une évolution des taux de prise en charge des frais médicaux, qui peuvent aujourd’hui atteindre 100% dans le cas des Affections de longue durée (ALD) et des Affections lourdes et coûteuses (ALC).

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