L’Algérie pleure ses morts emportés par les inondations, Tebboune pleure la mère de Brahim Ghali

Tous ces derniers jours, des pluies sont tombées sur la région du nord-oust en Algérie, faisant monter les eaux des cours d’eau. Alors que les habitants de la commune de Chlef pleurent encore leurs morts, dont des enfants, emportés les inondations, la tête du régime algérien préfère consacrer sa sympathie au chef des séparatistes, Brahim Ghali, qui a perdu sa mère. Les internautes algériens sont remontés.

Sept personnes mortes dans des inondations très importantes à Chlef, la deuxième commune la plus peuplée du nord-ouest algérien, après Oran, dimanche 7 mars. D’autres ont été blessées. Toute la journée, des pluies diluviennes s’étaient abattues sur la ville, faisant dangereusement monter les cours d’eau. Aucun discours de condoléance pour les victimes, aucune mesure de la part du président du régime algérien, aucune cellule de crise mais…. un mot de condoléance adressé à Brahim Ghali, chef des séparatistes inculpé pour génocide et crimes de guerre par la justice espagnole avec d’autres responsables du Polisario et trois officiers algériens, à la suite de la mort de sa mère.

Les internautes algériens, offusqués, dénoncent l’insensibilité d’Abdelmadjid, Tebboune envers ceux qui ont péri dans les inondations provoquées par les pluies torrentielles : trois hommes, deux femmes, un garçon de cinq ans et une jeune fille de 12 ans étaient à bord de trois véhicules qui ont été emportés samedi par la crue. «Dites-lui à [Tebboune] que des gens sont morts à Chlef, et que leurs proches méritent de recevoir ses condoléances et sa profonde sympathie, pas l’autre mercenaire [Brahim Ghali]» écrit un internaute en colère.

Pour rappel, Brahim Ghali est visé une plainte déposée en 2007 par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (ASDDH) qui est à l’origine de la procédure pénale visant le soi-disant président du Conseil national du polisario, qui avait d’ailleurs dû à l’époque quitter son poste de représentant du Polisario à Madrid et fuir le pays.

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