L’ASADEH demande à nouveau «l’arrestation immédiate» du chef du «Polisario» (médias espagnols)

L’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (ASADEH) exige des mesures de précaution pour empêcher le chef du  «Polisario» de fuir la justice espagnole.

Dans une lettre envoyée au juge d’instruction auprès de la Cour de justice espagnole, l’ASADEH demande que des mesures préventives soient adoptées afin d’empêcher le chef du «Front Polisario», Brahim Ghali, de quitter l’Espagne avant sa comparution devant la Cour nationale le 1er juin prochain, rapporte La Razón.

A ce titre, Europapress rappelle que l’ASADEH avait déposé une plainte contre Brahim Ghali auprès du tribunal central d’instruction n°5 de l’Audience nationale pour enquêter sur les crimes commis par le chef des séparatistes ainsi que d’autres dirigeants du «Polisario» à l’encontre des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.

Par ailleurs, des sources juridiques consultées par Europapress ont souligné que le juge a reçu le rapport de police affirmant que la personne hospitalisée depuis avril à Logroño est Brahim Ghali.

Le chef du «Polisario» comparaîtra ainsi devant le juge le 1er juin, «tant que sa santé ne se détériore pas», selon les mêmes sources.

En outre, l’ASADEH relève dans sa lettre que la justice doit prendre des mesures de précaution pour empêcher Brahim Ghali d’échapper à la justice, comme la détention provisoire, et ce, compte tenu de la gravité des faits et des crimes qui lui sont reprochés.

Europapress et Vozpópuli indiquent que Fadel Breika a, lui aussi, déposé une plainte contre Brahim Ghali ainsi que d’autres dirigeants du «Front Polisario».

Fadel Breika, dont la plainte a été admise par la justice espagnole en avril dernier, accuse le chef des séparatistes d’être le responsable de son enlèvement durant la période allant du 18 juin 2019 au 10 novembre de la même année. Il affirme avoir été «enlevé pendant presque cinq mois et torturé dans les geôles des camps de Tindouf pour la simple raison d’avoir réclamé la lumière sur le sort d’Ahmed Khalid, kidnappé par les services secrets algériens depuis janvier 2019», précise-t-on.

Ainsi, Sidahmed El Bellal Hedda, Gali Sidi Mohamed Adelyelil, Bachir Sayed, Mohamed El Khalil et Mohamed Salec Abdesamad comparaîtront devant Santiago Pedraz Gómez, juge espagnol chargé de l’Affaire de Brahim Ghali.

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