À Genève, l’intégrité territoriale du Maroc plus que jamais appuyée

Depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara et l’opération à Guerguerat; Rabat a confirmé, lors de la 47e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, que le processus référendaire fondé sur l’autodétermination est une option morte, tandis qu’une trentaine de pays se sont montrés favorables au principe d’autonomie avancé par le Maroc.

«La proposition sérieuse, crédible et réaliste du Maroc sur le plan d’autonomie est la seule base pour une solution juste et pérenne afin d’assurer paix et prospérité !», avait écrit l’ancienne administration américaine. Une conclusion qui semble s’être présentée d’elles-même avec la facilité de l’évidence lors de la 47e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, dont le secrétariat est assuré par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

Justin Viard, représentant permanent d’Haïti auprès de l’ONU a déclaré que «soutenir la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces sahariennes». «On se félicite de l’ouverture de consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune» a continué le responsable. Les faits nous apparaissent dans leur juste perspective, avec leur valeur et leur portée politique et aussi la signification morale qui s’en dégage. Le Conseil de sécurité reconnaît la prééminence de l’initiative de l’autonomie présentée par le Maroc comme crédible et sérieuse» rappelle le responsable haïtien. «Le Maroc s’est engagé depuis de nombreuses années dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l’homme, Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) et le Comité des droits de l’homme (CCPR), pour la promotion et le respect des droits de l’homme sur l’ensemble de son territoire» a-t-il souligné.

De l’autre côté, Alger et ses relais étaient à peine audibles. Déclarations qui se contrarient, paroles qui se démentent, arrangements qui s’annulent, toute une diplomatie tortueuse où des voix sans crédibilité cherchent à duper et à déconcerter. Tel est ce domaine de l’obscurité où Rabat a su répandre une sorte de lumière égale et continue, grâce notamment aux interventions de Omar Zniber, représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies à Genève. «Les faits nous apparaissent dans leur juste perspective, avec leur transparence et leur portée politique et aussi la signification morale qui s’en dégage. L’Algérie cherche à détourner la question du Sahara, en dehors de l’unique cadre dans lequel elle doit être traitée, à savoir le Conseil de sécurité des Nations unies, dont les décisions ont force exécutoire» avait déclaré M. Zniber.

«Il n’y a donc de rupture du cessez-le-feu (l’accord signé en septembre 1991 sous l’égide de l’ONU, après seize ans de guerre) que dans l’esprit de ceux qui le croient en appelant à reprendre les armes et aux affrontements militaires, pour camoufler leurs échecs et leur démembrement interne», a-t-il pointé.

Une vingtaine de pays – dont les Comores, le Liberia, le Burkina Faso, Bahreïn ou la Jordanie – ont ouvert des représentations diplomatiques à Dakhla ou à Laâyoune depuis fin 2019 à Laâyoune au terme d’efforts intenses de la diplomatie marocaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *