En Algérie, deux superstructures sécuritaires à couteaux tirés pour s’emparer des leviers du régime

Les rumeurs et les spéculations se multiplient en Algérie sur l’état de santé du président Abdelmadjid Tebboune depuis son hospitalisation en Allemagne avant quelques mois à la suite d’une contamination à la Covid-19. Un despotisme à double tête veut actuellement s’emparer des destinées de l’Algérie.

La détérioration de l’état de santé du «raïs mal élu» Abdelmadjid Tebboune, a mis à nu le régime politique algérien. En empêchant le chef de l’État, depuis, de participer par exemple à des sommets internationaux, l’impotence présidentielle ramène à la surface la question pendante : qui gouverne (réellement) l’Algérie ? L’entourage du Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) Nour-Eddine Mekri, alias «Mahfoud» mène une guerre secrète la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) qui relève du ministre de la Défense, en vérité contre le président actuel. «Dans leur haute trahison, ces personnes ne vont pas hésiter à utiliser une arme fatale depuis la capitale allemande Berlin : le dossier médical du président».

Plusieurs mois après le transfert en urgence d’Abdelmadjid Tebboune en Allemagne pour y être soigné de la Covid-19, l’opacité demeure sur l’état de santé réel du président algérien, alimentant rumeurs et interrogations sur la direction du pays. Selon le site Algerie Part Plus, «une guerre fratricide lancée par un clan paramilitaire composé d’ancien officiers du DRS et de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) des années 90, et dirigée contre l’entourage du Président Abdelmadjid Tebboune dans l’unique but de s’emparer de postes clés au cœur des institutions sécuritaires de l’Etat algérien.»

Plusieurs colonels ambitieux auraient profité de leurs postes stratégiques pour monter des dossiers sur les personnalités importantes du régime, qu’elles soient politiques et/ou militaires.

Selon la même source, «le colonel Issam Ziada qui est instrumentalisé par un dangereux clan paramilitaire qui veut s’emparer des postes clés au plus haut sommet du pouvoir algérien algérien notamment au sein des appareils sécuritaires les plus névralgiques» Ce dernier «est l’incarnation des dérives troublantes du népotisme au sein des appareils sécuritaires algériens», après une disgrâce temporaire, «plusieurs anciens généraux et hauts gradés de l’ex-DRS sont intervenus pour convaincre le colonel Kamel Remli de réhabiliter le controversé Issam Ziada.»

Selon les sources du média algérien, «le colonel Issam Ziada joue un rôle important : c’est lui qui abuse de la naïveté et de l’impuissance du général-major Mahfoud pour obtenir des informations secrètes afin de les utiliser au profit de son clan et de sa guerre secrète pour s’emparer du pouvoir au plus haut sommet de l’Etat algérien».

Aujourd’hui, la Direction générale de la sécurité intérieure (DSI), la Direction générale de la documentation et de la sécurité (DDSE) et la Direction générale du renseignement technique (DRT), liés directement à la présidence de la République sous l’appellation de CSS : Coordination des services de sécurité participent à la durable atrophie présidentielle, laquelle est surtout, institutionnelle. Les conflits entre factions se disputant le pouvoir durant une conjoncture critique pour l’Algérie et les ambitions démesurés du collège des prétoriens ne font qu’affaiblir les institutions civiles de l’État, plus fragilisées que jamais.

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