La Colombie et le Maroc partagent la même vision d’une politique migratoire humanitaire, selon la diplomatie des deux pays

La Colombie et le Maroc ont souligné, jeudi à Rabat, la convergence de leur vision d’une politique migratoire qui préserve les droits légitimes des migrants et garantit leur dignité.

“La Colombie et le Maroc coïncident dans leur vision d’une politique migratoire qui préserve les droits légitimes des migrants et garantit leur dignité”, précise le Communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, avec la vice-présidente et ministre des Relations extérieures de Colombie, Mme Marta Lucia Ramirez, en visite officielle dans le Royaume (du 28 octobre au 1ᵉʳ novembre).

Selon le communiqué conjoint, M. Bourita et Mme Ramirez ont convenu, compte tenu de l’impact du phénomène migratoire, que “ce dernier représente un véritable défi pour la communauté internationale”.

Dans ce cadre et concernant la crise au Venezuela, M. Bourita a “salué le travail intense mené par la Colombie pour tenter de remédier à la situation humanitaire causée par le grand nombre de migrants vénézuéliens arrivant dans le pays”, soulignant l’importance que la Colombie adopte le statut de protection temporaire pour les migrants vénézuéliens et l’octroi de la carte de Protection Temporaire.

Par ailleurs, M. Bourita a réitéré le soutien du Maroc à la politique de “paix dans la légalité” menée par le président de la Colombie, M. lván Duque Márquez et aux multiples actions de stabilisation entreprises par la Colombie dans le cadre de la mise en œuvre des accords de paix.

Il a également salué les efforts du président lván Duque Márquez et de son gouvernement en matière de paix et de légalité ainsi que l’amélioration des conditions dans les régions du pays et l’impact de ces mesures en termes de stabilité et de perception, lit-on dans le Communiqué conjoint.

M. Bourita a, en outre, salué la décision annoncée par le procureur général de la cour pénale Internationale de clôturer le dossier préliminaire sur la Colombie.

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