António Guterres a clairement désigné les parties concernées par le dossier du Sahara

L’expert en relations internationales, Lahcen Aqartit, a affirmé que le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, a été clair en parlant de toutes les parties concernées par le conflit artificiel sur le Sahara marocain.

Dans une déclaration radiophonique, M. Aqartit a souligné que « Guterres s’est exprimé lors de la conférence de presse qu’il a tenue vendredi, au sujet des parties au conflit au pluriel (…), conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité, qui identifie clairement les parties concernées par ce différend à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario ».

Le discours de M. Guterres ne peut pas contredire la résolution du Conseil de sécurité et d’un organisme tel que l’ONU, a souligné l’expert, notant que ce point de presse intervient après la tournée effectuée par son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, dans la région au cours de laquelle il a rencontré des responsables des quatre parties concernées.

Cette tournée intervient en application de la résolution 2602 qui consacre clairement la responsabilité de l’Algérie en tant que principale partie dans ce différend régional, a-t-il dit.

Dans le même contexte, M. Aqartit a estimé que la dépêche diffusée par l’Agence France-Presse, qui évoquait l’appel de M. Guterres au Maroc et au polisario uniquement à reprendre le processus politique en vue de résoudre le problème du Sahara, n’était pas « professionnelle. Elle comporte des faits falsifiés et dénature les propos du Secrétaire général ». Selon lui, il s’agit d’un « nouveau dérapage de l’agence française, une pratique qui ne lui est pas étrangère surtout lorsqu’il s’agit du Maroc ».

A cet égard, il a affirmé que « cette agence, qui n’est pas à son premier dérapage de ce genre, aurait dû rapporter ce qui a été dit par le Secrétaire général des Nations unies, avec professionnalisme et honnêteté ».

L’agence de presse française, par sa position et sa tentative d’exclure l’Algérie de la déclaration du Secrétaire général de l’ONU, est clairement biaisée en faveur de l’agenda algérien anti-marocain, et viole le travail journalistique et l’éthique professionnelle en général, a-t-il conclu.

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