Donald Trump suggère que le FBI pourrait avoir «placé» des preuves lors de la perquisition

Lundi soir, la police fédérale a effectué une perquisition spectaculaire de la résidence du milliardaire en Floride, provoquant une vague d’indignation chez les conservateurs.

Donald Trump a suggéré mercredi 10 août sur son réseau social que la police fédérale (FBI) pourrait avoir «placé» des preuves contre lui, s’insurgeant contre le fait que personne ne pouvait s’approcher des endroits perquisitionnés de son domicile de Floride en début de semaine.

«Le FBI et les autres agents du gouvernement fédéral n’ont laissé personne, pas même mes avocats, s’approcher des zones qui ont été fouillées et examinées pendant la perquisition à Mar-a-Lago», s’est plaint le républicain sur sa plateforme Truth Social. «Ils ont demandé à tout le monde de quitter les lieux, ils voulaient être seuls, sans témoin pour voir ce qu’ils faisaient, prenaient ou, ce que je n’espère pas, ‘plaçaient’», a-t-il accusé, sans étayer ses propos. «Pourquoi ont-ils fortement insisté pour que personne ne les observe, et faire sortir tout le monde?», a insisté Donald Trump.

Lundi soir, la police fédérale a effectué une perquisition spectaculaire de la résidence du milliardaire en Floride, provoquant une vague d’indignation chez les conservateurs. Jamais un ancien locataire de la Maison Blanche n’avait été inquiété par la justice de cette façon. La perquisition de la police fédérale a-t-elle à voir avec les nombreux cartons que Donald Trump a emporté avec lui en quittant la Maison Blanche en janvier 2021? Est-elle liée à l’enquête sur sa responsabilité dans l’assaut du Capitole? Concerne-t-elle plutôt les soupçons de fraude financière dont la Trump Organization fait l’objet à New York? Ni le département de la Justice ni le FBI n’ont fait de commentaire, observant un silence total. Donald Trump, qui flirte ostensiblement avec une nouvelle candidature en 2024 et clame son innocence dans chacune de ces affaires, prétend faire l’objet d’une chasse aux sorcières et a dénoncé une «persécution politique».

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