Malversations, détournements : la justice épingle la gabegie de la chose publique du PJD

La justice marocaine a condamné jeudi deux membres du PJD à de la prison ferme pour malversations financières à la suite d’un scandale qui a éclaboussé les activités sociales du parti islamiste.

Des membres de l’amicale Badr, affiliée au Parti justice et développement (PJD, islamiste, opposition) et au Mouvement unicité et réforme (MUR), l’aile religieuse du PJD ont été condamnés par le tribunal de première instance de Settat (centre-ouest), le 11 août, ont affirmé les sources de Barlamane.com. Ils étaient poursuivis «pour escroquerie, non-exécution des clauses d’un contrat, usage avec mauvaise foi de fonds communs et des fonds de ladite coopérative et attributions transgressant les dispositions de l’article 69 du code régissant les coopératives», selon les même sources.

Ahmed Aqbali, trésorier de ladite amicale, et Ali Ait Ounejjar, militant du PJD et président de ladite amicale, respectivement a dix ans et sept ans de réclusion et 20 000 dirhams d’amende chacun pour escroquerie, non-exécution des clauses d’un contrat, usage avec mauvaise foi de fonds communs et des fonds de ladite coopérative.

Mohammed Baslam, militant du PJD et trésorier-adjoint de ladite amicale) à un an de prison ferme et 500 dirhams d’amende, pour usage de mauvaise foi de fonds communs et des fonds de ladite coopérative.

Par la même occasion, le tribunal a acquitté Ejjilali Baba, membre du bureau provincial du PJD et vice-président de Badr ; ainsi que Najib Elkhamssi Echchahed, militant du PJD et secrétaire de ladite amicale et Ahmed Boulahouajeb, secrétaire du bureau provincial du MUR et secrétaire-adjoint de ladite amicale.

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