Le Gabon célèbre sa fête nationale à Laâyoune, en fanfare, événement majeur

Le Gabon a soutenu, depuis le début, le plan d’autonomie du Maroc sur le Sahara. L’intelligence stratégique qui unit Rabat et Libreville est scellée.

Le Gabon, un des premiers pays ayant soutenu le processus d’ouverture de consulats au Sahara, consécration définitive de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud, a décidé d’organiser les célébrations de la fête nationale à Laâyoune en présence d’invités de marque et un public nombreux. L’édition 2022 du 17-Août sera mémorable à plus d’un titre. Parallèlement à la sécurisation du Sahara et à sa politique de grands chantiers, le royaume table sur la diplomatie et son aura international pour régler définitivement ce dossier, avec le soutien de ses amis africains, dont le Gabon en première ligne.

Le Gabon, avec d’importantes ressources naturelles – pétrole, manganèse, terres rares, est un pays qui progresse grâce au président Ali Bongo. Il suffit de savoir que le pays possède un des indices de développement humain le plus élevé du continent. Élu président de la République le 3 septembre 2009, Ali Bongo Ondimba, conscient des défis, a lancé le Plan stratégique Gabon émergent 2025 (PSGE), dont l’objectif est de moderniser les ressorts de l’économie gabonaise, la diversifier, et permettre à chaque Gabonais d’accéder à un niveau de vie selon les normes.

Dès son arrivée au pouvoir, avant treize ans, le président Ali Bongo Ondimba a mis en œuvre « un programme ambitieux de réformes économiques en vue d’une prospérité future ». Dans la foulée ont été annoncées les «orientations stratégiques 2011-2016», avec, comme point d’orgue, 2025, date à laquelle le Gabon sera déclaré pays émergé. Le Gabon dispose d’un écosystème unique avec vingt-deux millions d’hectares de forêts, treize parcs nationaux et 800 kilomètres de littoral maritime ; à tout cela s’ajoute les millions d’hectares de terres agricoles à exploiter.

Historiquement, le Gabon entretient avec le Maroc des relations privilégiées. Dès son élection, Ali Bongo a déployé une intense activité diplomatique, envoyant ainsi un message clair : le Gabon reste aux côtés du Maroc. Comme Rabat, Libreville commence à comprendre que l’Afrique est, dans son ensemble, un continent d’avenir qui représente un formidable vecteur de croissance.

À la diplomatie traditionnelle, fondée sur la puissance militaire, se substitue progressivement une diplomatie économique et culturelle, pilier d’un développement durable et solidaire, garant d’une paix durable. Le Gabon, pour rappel, a rejoint fin juin le Commonwealth, devenant ainsi la dernière nation sans lien historique avec le Royaume-Uni à entrer dans le club anglophone dirigé par la reine Elizabeth II.

Après que le royaume a organisé plusieurs forums d’affaires à Laâyoune, l’horizon est maintenant grand, et englobe d’autres perspectives. Construction de routes, aménagement des villes et des ports, investissements éducatifs, création de parcs industriels, liaisons aériennes, événements internationaux… Le Maroc veut accélérer le développement économique du Sahara. Laâyoune se veut la vitrine des engagements financiers colossaux consacrés ces dernières années par Rabat – avec notamment plus de 49 milliards de dirhams jusqu’en 2021 pour le seul plan de développement régional. 

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