À Dakhla, des scientifiques russes et marocains établissent un programme commun de recherches atlantiques

Des experts russes et marocains ont défini, à Dakhla, un vaste programme de recherches conjointes dans les eaux atlantiques du royaume, à l’occasion du second volet de la grande expédition africaine conduite par le navire scientifique russe Atlantida. Selon le communiqué de l’Institut national russe de recherche halieutique et océanographique (Vniro), jeudi 23 octobre, – la rencontre s’est tenue à bord du bâtiment, en présence de représentants de l’Institut national de recherche halieutique (INRH).

Les chercheurs ont indiqué que «l’objectif principal de cette réunion consistait à définir une programmation scientifique détaillée des recherches conjointes dans la zone économique exclusive du Maroc.» Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre du mémorandum de compréhension signé le 19 septembre entre le secrétariat d’État marocain chargé de la pêche maritime et l’agence fédérale russe des pêches.

Les délégations étaient conduites, pour la partie marocaine, par Abderrahim Gjije, directeur du centre régional de l’INRH à Dakhla, représentant le directeur général de l’institut, et, pour la partie russe, par Dmitri Tchourine, chef de l’expédition scientifique et docteur en géographie.

Les experts ont fait savoir que «la rencontre, marquée par des échanges fructueux, a conduit à l’adoption d’un vaste programme de travaux comprenant plus de 140 traits de chalut, 70 stations hydrologiques et 50 stations hydrobiologiques, auxquels s’ajouteront plusieurs analyses hydrochimiques d’échantillons d’eau.» La séance s’est conclue par la signature d’un protocole commun de recherche.

Étude du renouvellement des stocks pélagiques

Les deux institutions ont souligné «l’importance des recherches conjointes portant sur l’évaluation du recrutement des petits poissons pélagiques dans la zone maritime marocaine», tout en saluant «la continuité d’une coopération scientifique féconde et durable entre le Vniro et l’INRH.»

Selon la même source, «l’expédition permettra de prolonger une série chronologique d’indicateurs relatifs à la biodiversité, à la morphologie des populations de poissons exploités et à l’évaluation de l’état écologique des communautés aquatiques.» Les travaux menés dans la zone atlantique du Maroc, a rappelé la délégation russe, «constituent une composante essentielle du partenariat russo-marocain dans le domaine de la pêche maritime, fondement même de l’accès de la flotte russe aux ressources halieutiques du royaume.»

Les données recueillies, précise encore le Vniro, «présentent une valeur appliquée pour l’amélioration des prévisions de situation halieutique et contribuent à un usage rationnel et durable des ressources de la zone atlantique marocaine.»

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