Dans la nuit de samedi 10 juillet à dimanche, les manifestations de chômeurs battent leur plein dans la plupart des quartiers de Ouargla. Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, qui ripostent avec des gaz lacrymogènes, éclatent.
Hier soir, les protestations des chômeurs de Ouargla, se sont largement étendues dans toute la ville, rapportent des pages sur Facebook ainsi que les media algériens.
Un climat de colère est palpable dans les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. La presse algérienne, elle, rapporte l’évacuation de plusieurs manifestants à l’hôpital, après une rude répression policière.
Ces jeunes chômeurs ne veulent plus rentrer chez eux, précisent les médias de la place. Les autorités restent silencieuses, tandis que les manifestants sortaient chaque mardi pacifiquement depuis 46 semaines jusqu’à hier soir. Les jeunes se sont-ils donné le mot pour une autre journée de mobilisation : le samedi, en plus des mardis et des vendredis ? Il semble que oui. Dans ce cas, la situation s’embrase pendant que le pouvoir tourne les yeux ailleurs.
Hier soir à Alger aussi ils étaient nombreux à protester contre le pouvoir militaire et la situation délétère du pays.
