Algérie : Tahar Khaoua, ex-ministre sous Bouteflika, interdit de quitter le territoire

La justice algérienne a ouvert des enquêtes sur des faits de corruption et interdit à Tahar Khaoua, ex-ministre des Relations avec le Parlement de 2015 à 2018 de sortir d’Algérie, ont annoncé le 11 janvier, des médias locaux.

La justice algérienne a interdit à Tahar Khaoua, 53 ans, ex-ministre des Relations avec le Parlement de 2015 à 2018, samedi 11 janvier, de quitter le pays, ont affirmé des médias locaux citant une source sécuritaire. Cette décision, motivée par des faits présumés de corruption et qui touche d’autres personnages influents durant le règne du président Abdelaziz Bouteflika, intervient au lendemain du 46ème vendredi de mobilisation populaire pour un changement de système.

L’Algérie est le théâtre depuis plus de dix mois d’une contestation d’ampleur inédite contre le système de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, qui fut à la tête de l’État depuis vingt ans, et contre son entourage proche. Les slogans des manifestations à travers le pays visent régulièrement les «voleurs» et la «clique» des dirigeants accusés d’être corrompus et de détourner les fonds publics à leur profit.

Plusieurs scandales ont émaillé l’ère du président Bouteflika. Plusieurs responsables ou hommes d’affaires liés à son pouvoir ont été jugés et condamnés. D’autres affaires seront traitées dans les prochaines semaines, concernent notamment des passations dans des conditions douteuses de marchés publics et le financement des campagnes de M. Bouteflika.

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