Algérie: Vers un dénouement de l’affaire de l’assassinat des sept moines de Tibhirine en mai 1996

L’enquête sur l’assassinat des sept moines de Tibhirine (Algérie), en mai 1996, après leur séquestration par un groupe terroriste, tire à sa fin, après la remise par les autorités algériennes des prélèvements effectués sur les crânes des victimes. La décision est intervenue après une série de refus et de polémiques ayant suscité des tensions dans la gestion de ce dossier purement judiciaire, transformé par la force du temps et des changements de juges en une affaire politique.

Elle a été favorisée, selon El Watan citant une source sûre, par «le climat de sérénité» dans lequel se déroule les négociations entre les justices des deux pays (France et Algérie). Il faut dire que le juge Marc Trévidic, sous la pression des familles des moines, a donné du fil à retordre aux autorités algériennes, auprès desquelles il a toutefois obtenu l’accord pour l’exhumation des crânes et effectuer des prélèvements afin de déterminer la cause de leur mort. Le juge français voulait tout simplement conforter la thèse de la «bavure militaire» défendue par les partisans du «qui tue qui ?».

Cette affaire a été relancée lors de la visite en Algérie du Premier ministre, Manuel Valls, en avril 2016, accompagné de Jean-Jacques Urvoas, fraîchement nommé au poste de Garde des sceaux et qui veut à tout prix en finir avec ce dossier. .

 

 

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