La société canadienne Aya Gold & Silver a finalisé la cession intégrale de ses droits sur le projet aurifère d’Amizmiz (province d’Al Haouz), au profit de la société Mx2 Mining Inc., nouvel acteur minier disposant désormais d’un ancrage stratégique au Maroc.
Aux termes de cette opération, conclue le 15 avril, Mx2 Mining acquiert 100 % des droits afférents au gisement d’Amizmiz, lequel recèle une ressource minérale historique inférée estimée à 340 000 onces à une teneur moyenne de 12,98 grammes d’or par tonne, selon des données non conformes au Règlement canadien NI 43‑101.
La transaction s’inscrit dans le prolongement d’un placement privé de 16 millions de dollars canadiens mené par Mx2 à raison de 0,50 $CA par action. Aya Gold & Silver y a participé à hauteur de 1 million de dollars, ce qui, combiné à la cession d’Amizmiz, porte désormais sa participation à 42,3 % du capital de Mx2, aux côtés de Richard Clark et Adam Spencer, fondateurs de la société, et de plusieurs investisseurs institutionnels.
Les dirigeants d’Aya, M. Benoît La Salle (président-directeur général) et M. Ugo Landry-Tolszczuk (directeur financier), ont été nommés au conseil d’administration de Mx2, conformément à un accord de droits des investisseurs conclu entre les parties. Les titres d’Aya, de M. Clark et de M. Spencer font l’objet d’un engagement de conservation courant jusqu’en novembre 2026.
Mx2, qui revendique une présence opérationnelle directe au Maroc, a installé son siège régional à Marrakech, à proximité immédiate des bureaux d’Aya et à moins d’une heure du site d’Amizmiz. La société déclare avoir constitué une équipe d’exploration complète, chargée d’initier des travaux sur plusieurs zones aurifères potentielles au Maroc et en Mauritanie.
«Cette alliance assure à Aya une exposition continue au potentiel d’Amizmiz, tout en confiant son développement à un partenaire rigoureux, bien doté et solidement implanté», a déclaré M. La Salle. M. Spencer, président-directeur général de Mx2, a quant à lui salué le lancement officiel de la société, qui bénéficie, selon lui, d’une expertise africaine éprouvée et d’un appui déterminant de la part d’Aya.