Aya Gold & Silver évalue à 446 millions de dollars la future mine d’or et d’argent de Boumadine, retour sur capital prévu en 2,1 ans

La société minière canadienne Aya Gold & Silver a publié, le 4 novembre, une évaluation économique préliminaire concernant son projet de mine d’or et d’argent à Boumadine, dans le sud-est du Maroc. L’entreprise chiffre l’investissement initial à 446 millions de dollars et estime pouvoir récupérer cette somme en 2,1 ans dès l’entrée en production. Selon le document rendu public par Aya, «le projet permettrait de recouvrer l’investissement initial dans un délai exceptionnellement court».

L’étude indique que la durée d’exploitation serait de 11 ans. Selon le même document, «la mine pourrait produire environ 2,3 millions d’onces d’or et 69,8 millions d’onces d’argent, auxquels s’ajouteraient des concentrés de zinc et de plomb revendus en tant que sous-produits». Aya précise que ses calculs s’appuient sur un prix de référence de 2 800 dollars l’once d’or. Toujours selon l’évaluation économique, «la valeur actuelle nette après impôt atteindrait 1,5 milliard de dollars et le taux de rentabilité interne s’élèverait à 47 %».

Interrogé sur ces résultats, Benoit La Salle, président de la société, affirme que cette analyse confirme «the strength and profitability of the Boumadine project». Après cette première mention, M. La Salle souligne que la conception industrielle retenue repose sur un schéma de traitement éprouvé et un concentré à forte valeur marchande, estimant que «la stratégie adoptée réduit les aléas techniques et économiques liés au futur site».

L’étude publiée rappelle toutefois que cette évaluation demeure préliminaire ; selon le texte, «les paramètres seront affinés au sein d’une étude de faisabilité dont l’achèvement est programmé pour la fin de l’année 2027».

Forages massifs et autorisations administratives

Pour préparer cette future étape, Aya indique avoir programmé un vaste plan de forage. Selon le document, «360 000 mètres de forages seront réalisés sur les deux prochaines années afin de faire progresser les ressources de la catégorie inférée vers les catégories mesurée et prouvée».

Le projet demeure également dépendant de l’obtention des permis miniers marocains. Comme l’explique encore le rapport, «la mise en exploitation reste conditionnée par les autorisations délivrées par les autorités compétentes».

Une fois opérationnelle, Boumadine viendrait compléter la présence d’Aya Gold & Silver (AGS) au Maroc. L’entreprise exploite déjà la mine d’argent de Zgounder, considérée comme l’un des principaux gisements primaires du pays. Selon la société, «Boumadine constituerait un pôle minier supplémentaire au sein du portefeuille marocain d’Aya».

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