Aya Gold & Silver réfute les accusations d’un fonds spéculatif sur ses actifs miniers au Maroc

La société canadienne Aya Gold & Silver Inc. (TSX: AYA ; OTCQX: AYASF) a rejeté vendredi 26 septembre avec vigueur un rapport émanant d’un fonds spéculatif pariant à la baisse, qu’elle accuse de recourir à des affirmations «mensongères et fallacieuses» au sujet de ses opérations marocaines. Selon l’entreprise, le document en cause «multiplie les inexactitudes et les déformations concernant l’équipe de direction, les activités et les ressources», en vue de «servir les intérêts du vendeur à découvert qui espère tirer profit d’une chute du cours de l’action, au détriment des actionnaires».

Aya met en avant la fiabilité des ressources et l’ampleur de ses forages

La société affirme avoir extrait depuis 2020 plus de dix millions d’onces d’argent, des volumes produits qui correspondent selon elle aux estimations officielles, témoignant de la solidité de son modèle. Aya souligne que son modèle de mars 2021 reposait sur 76 000 mètres de forages, portés à 121 500 mètres à la fin de la même année, puis renforcés de 231 000 mètres supplémentaires jusqu’en juin 2025. Cette campagne d’exploration, précise-t-elle, «confirme les extensions de la minéralisation à Zgounder et sur des cibles régionales».

Aya rappelle que les estimations concernant Zgounder ont été établies et vérifiées par le cabinet P&E Mining Consultants Inc., en conformité avec les normes canadiennes. Elle ajoute que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, avant d’accorder un prêt de construction pour l’extension du site, a sollicité un expert indépendant qui «a confirmé la validité des ressources, preuve de la confiance accordée aux estimations et à la crédibilité opérationnelle de la société».

Avancement soutenu des projets au Maroc

Un rapport technique actualisé, intégrant un plan minier combinant exploitation souterraine et à ciel ouvert, sera publié avant la fin de l’année. La société déclare disposer d’une trésorerie d’environ 115 millions de dollars américains et générer des flux financiers suffisants pour financer ses projets, notamment Boumadine, dont une évaluation économique préliminaire est attendue avant décembre.

Le président-directeur général, Benoit La Salle, a affirmé : «Les allégations formulées contre Aya sont fausses. Les volumes extraits correspondent aux attentes, nos méthodes progressent, et nous finalisons un rapport technique qui démontrera la force et la durée de vie de l’actif». Il a ajouté que «les forages récents confirment les extensions à Zgounder, tandis que Boumadine avance rapidement comme un actif de premier plan. Portés par une gouvernance rigoureuse et des vérifications indépendantes, nous restons concentrés sur une exécution disciplinée et la création de valeur durable pour nos actionnaires».

Aya a conclu en déclarant qu’elle «n’hésitera pas à prendre les mesures appropriées si elle estime que des informations fausses ou trompeuses ont été diffusées de manière à porter préjudice à ses actionnaires ou à ses activités».

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