Bientôt une chaîne électronique pour accompagner les chercheurs au Maroc

Lundi à Rabat, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Khalid Samadi, a annoncé le lancement d’une chaîne électronique visant à promouvoir la recherche scientifique universitaire et à faire connaître les réalisations dans ce domaine.

L’opération serait actuellement en cours. En vue de renforcer la communication numérique au Maroc, les cadres de l’Enseignement supérieur ont jugé nécessaire de penser à mettre en place une chaîne électronique qui jettera la lumière sur la réalité de la recherche scientifique dans les universités, à travers la programmation de rapports et d’entretiens avec les différents acteurs.

La chaîne électronique assurera la couverture des rencontres et conférences scientifiques ainsi que des projets et recherches réalisés par les étudiants. Pour Khalid Samadi, cette initiative qualitative aura des retombées positives sur l’opinion publique en général et sur les étudiants chercheurs en particulier, du fait qu’ils pourront suivre les efforts déployés dans les domaines de la formation et de la recherche scientifique et le “très haut” niveau des infrastructures disponibles dans les universités marocaines.

Seront concernées par ce projet les trois catégories de la recherche scientifique détaillées par le secrétaire d’Etat. Il s’agit de la recherche scientifique dans les universités marocaines, la recherche scientifique dans le cadre des institutions publiques,en collaboration avec les universités, et les projets de recherche au niveau de la coopération internationale auxquels participent des chercheurs marocains.

Pour réaliser le développement du Royaume et renforcer sa position scientifique et académique au niveau régional et international, Samadi pense qu’il faut accompagner les projets innovants et transformer les brevets d’invention en investissements. A titre d’exemple, il rappelle que 34.000 étudiants sont inscrits en doctorat et que ces derniers produisent 7.000 articles scientifiques et 100 brevets d’invention chaque année.

« Nous sommes en train de revoir le système doctoral en vue de rassembler les différents laboratoires de recherche dans un seul centre doctoral pour chaque université, afin de garantir la convergence des ressources humaines et financières et un plus grand rendement », fait-il savoir, assurant que son département œuvre à réformer le système des masters, qui constitue la pépinière du doctorat.

Sur le volet des partenariats, M. Samadi a indiqué que dans le dessein de promouvoir la recherche scientifique, 14 partenariats ont été signés avec les départements gouvernementaux suivants : le département des transports, de l’agriculture et de l’industrie, du commerce et de l’économie numérique.

Deux grands projets à savoir “Horizon 2020” avec l’Union européenne et le projet “PRIMA” à Bruxelles conclu en 2017 ont connu l’adhésion du Maroc dans le but de promouvoir les recherches scientifiques marocaines.

Pour terminer, Khalid Samadi a noté que certaines spécialités dans les universités marocaines, comme la médecine, l’agriculture et l’environnement, attirent de plus en plus d’étudiants étrangers. Durant l’année universitaire 2017-2018, pas moins de 22.000 étudiants étrangers dont 81% venus d’Afrique ont été inscrits dans les universités marocaines. Un chiffre qui s’explique par la qualité et l’attractivité de l’Enseignement au Maroc.

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