Brésil-Maroc : l’université fédérale du Ceará, la Funceme et l’Institut agronomique Hassan II établissent un nouvel accord scientifique pour l’eau et les zones arides

Fortes d’un compagnonnage académique de plus de quinze années, l’université fédérale du Ceará (UFC), la Fondation cearense de météorologie et des ressources hydriques (FUNCEME) et l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat viennent de conclure un accord scientifique et académique d’envergure. Selon les deux institutions brésiliennes, «les établissements signataires entendent élargir leur coopération dans des domaines jugés stratégiques tels que la gestion de l’eau, les systèmes alimentaires durables, la résilience climatique et le développement régional».

Toujours d’après la communication conjointe, «l’accord prévoit également l’échange de chercheurs, d’étudiants et d’ingénieurs, l’accueil de professionnels au sein de chaque partenaire, la reconnaissance mutuelle des diplômes et l’encadrement de travaux de recherche destinés à une formation scientifique de haut niveau». Ces précisions traduisent la volonté des signataires de faire fructifier une collaboration déjà nourrie par de nombreux projets communs, publications et activités de terrain.

Un cadre scientifique et géographique exigeant

La signature est intervenue à Fortaleza, au Centre d’événements du Ceará, durant la troisième Conférence internationale sur le climat et le développement dans les régions arides, semi-arides et subhumides (ICID III), qui s’est tenue du 15 au 19 septembre. L’UFC y était représentée par son Centre stratégique d’excellence pour les politiques de l’eau et de la sécheresse (CEPAS). «Ce document parachève des années de travaux conjoints et ouvre un espace accru de collaboration entre chercheurs marocains et brésiliens», ont indiqué les responsables.

L’accord illustre, selon les signataires, «la convergence d’expertises issues de deux territoires confrontés à des défis hydriques et climatiques analogues, et soucieux de développer des solutions adaptées aux milieux arides et semi-arides». Cette coopération scientifique s’inscrit dans la durée et veut étendre des savoir-faire complémentaires sur les deux continents.

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