Les recherches se poursuivent pour déterminer l’origine de l’intoxication alimentaire de 16 élèves en classes préparatoires de Tétouan, provenant de la cantine de l’établissement.
Seize étudiants Des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) de Tétouan ont souffert d’une intoxication alimentaire après y avoir dîné le 23 septembre dernier, apprend-on d’un communiqué des étudiants. Ils ont été évacués vers le centre hospitalier Saniet R’mel pour y subir des examens complémentaires.
Furieux après ce drame, le corps universitaire, qui soutient que le nombre réel des affectés est de 100, a demandé «des mesures fermes contre les responsables de cette situation» ainsi qu’une «réforme généralisée du système des repas de cantine et de la qualité de la nourriture».
Dans la foulée, un mot d’ordre de boycott des cours circule. L’appel est formulé par quelques étudiants en colère, qui réclament «des responsabilités individuelles». La cantine dans cet établissement cristallise les mécontentements en termes de carences et de contenu insuffisant des assiettes. Les étudiants exigent une meilleure prise en charge alimentaire qui ne contourne pas les règles et les injonctions régissant la qualité des repas. Leur message ? «On ne joue pas avec la nourriture !», scandent-iOS.
En attendant le relevé de l’enquête épidémiologique, les étudiants désertent les salles de cours. «C’est le seul vecteur d’expression dont on dispose pour alerter sur les risques alimentaires que nous encourons», ont-ils signifié.
