Clôture en grandes pompes du 1er festival international de la tariqa aissaouia

Après trois jours de soirées mystiques, de veillées spirituelles et de conférences-débats, la première édition du Festival international de la Tariqa aissaouia s’est achevée, samedi à Casablanca.

Le concert de clôture du festival, organisé par la section casablancaise de l’association Fès-Saïss, a été conçu et réalisé par Abdelhamid Essbai, est interprété avec brio par la chorale Andalucia du Maroc, accompagnée de l’artiste Marouane Hajji et de l’orchestre de musique andalouse de Fès dirigé par Mohamed Otmani.

La cérémonie, qui a drainé un public nombreux et des visiteurs de divers horizons, a été également marquée par la participation de l’ensemble Aissaoua de Salé, sous la conduite du M’qadem Yasser Cherki, l’orchestre Assala de Melhoun de Meknès dirigé par Rachid Lahkim ainsi que l’ensemble Hadra de Chaouen, dirigé par Khayra Afazaz.

L’héritage Aissaoui a été illustré avec splendeur par les troupes, qui ont émerveillé l’auditoire par des chants puisés dans le riche patrimoine mystique marocain, accompagné de chants collectifs à la fibre religieuse et du répertoire soufi, ainsi que des panégyriques du Prophète Sidna Mohammed, prière et bénédiction sur Lui.

« La première édition du Festival international de la Tariqa aissaouia a connu un vif succès dont témoigne le nombre d’affluence des visiteurs qui a dépassé 5.000 », s’est réjoui Mohamed Berrada Azzlarab, vice-président de la section casablancaise de l’association Fès-Saïss, dans une déclaration à la MAP au terme de la cérémonie de clôture.

Tous les objectifs ont été atteints, s’est-il exclamé, soulignant que cette manifestation culturelle, qui a soufflé cette année sa première bougie, ambitionne de devenir une initiative annuelle majeure stimulant la sauvegarde et le développement de la Tariqa aissaouia, « ce patrimoine immatériel enraciné dans la culture marocaine depuis des siècles ».

Pour rappel, cette manifestation culturelle, qui s’est ouverte jeudi par une soirée mystique solennelle donnée par les Aissaoua de Fès, le jazzman François Lindemann et le Syrien Badr Rami, se déroule au célèbre quartier des Habous de la ville blanche, qui offre une immersion totale dans le Casablanca d’antan, riche d’histoires et de traditions, et présente une ambiance paisible et calme, une atmosphère empreinte de spiritualité.

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