Sur le plateau de CNews, un débat consacré à la crise d’autorité qui secoue la France a pris pour contrepoint l’exemple marocain, décrit comme un modèle de stabilité et de respect envers les institutions. Selon la chaîne, «au Maroc, les policiers sont respectés», non par crainte, mais parce qu’ils incarnent une autorité socialement reconnue et soutenue.
Un reportage diffusé depuis Casablanca a illustré cette différence de perception. CNews rapporte que «des citoyens marocains, interrogés dans les rues de la capitale économique, se sont dits stupéfaits devant les images de violences commises contre les forces de l’ordre en France», un comportement jugé «inconcevable dans un royaume où l’uniforme symbolise l’État et sa légitimité». Ce contraste a été analysé par les intervenants comme «le signe d’une société dont les fondements de l’ordre public demeurent solides et partagés».
Pour les commentateurs, cette stabilité découlerait d’une politique pénale ferme, claire et prévisible. Le reportage souligne que «toute agression envers un policier au Maroc entraîne une réponse judiciaire certaine, rapide et dissuasive», parfois assortie «de peines d’emprisonnement fermes et intégralement exécutées». CNews a opposé cette rigueur à «la défaillance du système français, où l’écart entre les peines prononcées et leur application réelle alimente un sentiment d’impunité corrosif».
Une autorité soutenue et légitime
Les participants au débat ont établi un parallèle entre la fragilisation du pouvoir coercitif en France et la cohérence institutionnelle observée au Maroc. Selon CNews, «la police française pâtit d’un déficit de soutien politique et judiciaire», tandis que «son homologue marocaine bénéficie d’un appui sans faille des autorités et d’une reconnaissance constante de la population».
Cette comparaison a nourri une réflexion plus large sur le rapport des sociétés à l’autorité. Pour la chaîne, «le Maroc incarne un modèle où la fermeté de l’État n’est pas perçue comme une répression, mais comme le garant d’un ordre social accepté et compris». Ce système reposerait sur «une hiérarchie institutionnelle claire et une justice cohérente, dont la prévisibilité fonde la confiance publique».
En conclusion du débat, CNews a résumé cette opposition en termes symboliques : «là où la France semble désacraliser l’uniforme, le Maroc en fait le pilier visible de la cohésion nationale». Selon la chaîne, cette différence de conception révèle deux visions de l’autorité : l’une hésitante, minée par la contestation; l’autre, enracinée dans une culture du respect et de la certitude de la loi.


