Concours d’accès aux ISPITS : le ministère de la santé tient à l’équité et à la transparence

Le ministère de la santé et de la Protection sociale a annoncé son attachement à garantir «l’équité et l’objectivité dans la gestion du concours d’accès aux Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS).»

Dans un communiqué relatif à l’opération de sélection pour le cycle de licence au titre de l’année académique 2025-2026, le département a indiqué être «disposé à recevoir et traiter toutes les plaintes et réclamations liées à cette opération, conformément à l’annonce n°26 du 2 septembre, afin de consacrer les principes d’égalité des chances et de transparence.»

Le texte ajoute que le ministère, «soucieux de garantir le droit d’accès à l’information, d’éclairer l’opinion publique nationale et de répondre aux interrogations des candidats, affirme que cette opération se déroule dans le respect des procédures légales et réglementaires.» Il est précisé que la méthode de sélection, «inchangée depuis la création de ces instituts en 2013, repose sur un traitement électronique garantissant la transparence.»

Le communiqué relève que «l’opération de sélection de cette année a connu une participation massive, avec 154 933 candidats, dont 72.541 retenus pour passer les épreuves, afin de pourvoir 8 600 sièges répartis sur 25 instituts et 265 filières.»

Le ministère explique que «cette affluence illustre l’attractivité de la formation dispensée dans ces instituts et son adéquation avec les besoins d’un secteur de la santé en constante évolution et en quête de compétences qualifiées et spécialisées.» Il est rappelé que «cette méthode de sélection est adoptée depuis 2013 afin d’assurer la convergence avec les critères pédagogiques régissant l’accès aux établissements de formation relevant du ministère.»

Des critères précis et un traitement électronique sécurisé

Selon le communiqué, «la sélection a été effectuée conformément aux dispositions de la circulaire n°76 M.M.P/22 du 22 juin 2025, sur la base d’une étude rigoureuse des dossiers de candidature et en prenant en compte les notes de l’examen régional (25 %) et de l’examen national (75 %), et non la moyenne générale du baccalauréat comme évoqué dans certaines observations.» Le texte précise que «pour les candidats libres, c’est la moyenne générale du baccalauréat qui est prise en compte.»

Le seuil d’admissibilité «varie selon la spécialité et l’institut, en fonction du nombre de places disponibles et du volume de candidatures, consacrant les principes de compétitivité et d’égalité des chances.»

Le ministère a par ailleurs souligné que «tous les dossiers de candidature font l’objet d’un traitement électronique via le système informatique dédié, relié à la plate-forme Massar, ce qui garantit l’égalité des chances entre tous les candidats et renforce la transparence dans la gestion des concours.»

Il est enfin précisé que «l’affectation à l’institut s’effectue automatiquement lors de la présentation de la candidature, en fonction de la filière choisie et du siège de la direction provinciale du ministère de l’éducation nationale où le candidat a obtenu son baccalauréat.»

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