Contrôle des produits pétroliers : de nouveaux moyens pour le Laboratoire national de l’énergie

Le gouvernement se penche actuellement sur un projet de nouveau siège pour le Laboratoire national de l’énergie à Casablanca, chargé du contrôle de la conformité des produits pétroliers avec les caractéristiques réglementaires. Le projet a pour objectif de répondre plus «convenablement» à la demande croissante en contrôle de ces produits et d’assurer des conditions de travail et d’analyse conformes aux standards internationaux.

La tâche principale du Laboratoire national de l’énergie est le contrôle de la conformité des produits pétroliers par rapport aux caractéristiques réglementaires. Pour ce faire, les directions régionales prélèvent des échantillons de produits pétroliers (gasoil, essence, GPL…) et les confient au laboratoire pour analyse. Selon le ministère de l’Énergie, la réalisation de cette nouvelle structure a pour objectif de répondre «convenablement» à la demande croissante en contrôle des produits pétroliers et d’assurer des conditions de travail et d’analyse conformes aux standards internationaux. Un appel d’offres a été lancé pour «la conception et le suivi de réalisation» de ce nouveau siège pour 7,7 millions de dirhams hors taxes.

Le laboratoire, une fois réalisé, permettra aussi d’améliorer la sécurité, la santé au travail ainsi que la préservation de l’environnement. Il disposera d’une capacité d’accueil des clients plus élargie et de traitement des dossiers plus rapide. Le dispositif comprendra, entre autres, une salle d’analyses de GPL (Gaz de pétrole liquéfié), butane et propane, de deux salles d’analyses des produits pétroliers ainsi que d’un local pour le stockage des rejets.
Une fois réalisé, le laboratoire sera, par ailleurs, préparé à une certification ISO 9001. Pour rappel, la fermeture de la SAMIR depuis août 2015 a rendu le pays entièrement dépendant des importations. Le Maroc compte plus de 2.500 points de vente et d’une quarantaine de centres emplisseurs.

Le laboratoire effectue l’analyse d’une multitude d’échantillons prélevés. Il dresse pour chacun un procès-verbal d’analyse, en précisant s’il est ou non conforme par rapport aux spécifications réglementaires en vigueur. Il le transmet ensuite à la direction régionale concernée qui, à son tour, informe le gérant du point de vente concerné des résultats du contrôle de la conformité de son produit ainsi que les mesures envisagées en cas de non-conformité. À noter que le dispositif global comprend également des laboratoires dans plusieurs régions, notamment Agadir, Marrakech, Meknès, Tanger et Rabat. 

Par ailleurs, le ministère planche sur un système de traçabilité utilisant les technologies modernes en faveur de la délimitation des responsabilités des différents intervenants dans la chaîne de distribution des hydrocarbures. Le but étant d’assurer la disponibilité mais aussi la conformité des produits pétroliers avec les spécifications réglementaires en vue de renforcer la protection du consommateur. 

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