Covid-19 : pourquoi faut-il aplatir la courbe épidémique ?

Dès le début de la pandémie de covid-19, en janvier, l’objectif de la Chine a été de ralentir au maximum la propagation du virus, par une politique de confinement drastique. Lorsque le virus s’est propagé en dehors de la Chine, la majorité des pays ont cherché à aplatir leur courbe épidémique.

Lorsqu’il n’est plus possible de stopper la circulation d’un virus comme c’est le cas du SRAS-CoV-2, l’enjeu est de ralentir la dynamique de la pandémie afin de protéger les systèmes de santé de la surcharge. 

Afin de ne pas saturer les hôpitaux, plusieurs pays dans le monde essayent d’aplatir leur courbe épidémique. L’objectif est d’étaler dans le temps l’arrivée des patients. En effet, si le nombre de patients gravement atteints dépasse les capacités des hôpitaux à les prendre en charge, une partie des malades ne peut pas être soignée et court un risque mortel.

En l’absence de mesures de protection ou de confinement, le nombre de cas augmente rapidement et surpasse les capacités de prise en charge des cas graves à l’hôpital. Les mesures permettent de retarder le pic épidémique pour étaler dans le temps le nombre de cas d’infection. L’épidémie n’est pas empêchée, mais suffisamment ralentie pour permettre aux hôpitaux de s’occuper correctement des malades. A côté de la Chine, la Corée du Sud a également atteint un plafond de contaminations avant de voir leur nombre diminuer. Le Taïwan, qui est parvenu à maintenir un niveau faible de contaminations quotidiennes, est également sur la bonne voie.

Le Maroc a également pris une panoplie de mesure afin d’aplatir sa courbe épidémique. La crise du covid-19 a pris tout le monde de court par son ampleur et son étendue. Le Maroc a commencé, dès le premier cas, à apporter des réponses pour maîtriser et arrêter la propagation de ce virus. Ses réponses donnent la priorité aux aspects sanitaires et à la sécurité des citoyens. Toute une batterie de mesures d’urgence a été prise, et d’autres sont en cours d’élaboration, pour faire face à l’impact économique et social de cette crise.

Par ailleurs, les autorités marocaines compétentes ont précédemment mis en place des mesures qui relèvent dans d’autres pays des stades 2 ou 3 de l’épidémie. Ce sont des mesures qui ont pour objet de gérer dans les meilleures conditions les conséquences de l’épidémie et d’en atténuer les effets.  Parmi ces mesures : la fermeture des écolesla suspension des liaisons aériennes ou l’appel à l’isolement volontaire de la population.

A noter que le Royaume est à l’avant-garde mondiale en ce qui concerne les mesures prises pour endiguer le coronavirus, notamment en mettant en place un système de confinement très strict et en mobilisant d’énormes ressources médicales, financières et humaines pour protéger ses citoyens. Le Maroc a consacré plus de 2,7% de son PIB à lutter contre cette pandémie mondiale, classant le Maroc au 4ème rang mondial dans la mobilisation des ressources financières contre le covid-19.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *