Les autorités espagnoles n’écartent aucune piste y compris celle d’un enlèvement, par des pirates ou des trafiquants de drogue, des trois militaires espagnols dont l’ hélicoptère s’est écrasé, jeudi dernier, à 60 miles nautiques (75 km) au sud-ouest de Dakhla, rapporte dans la soirée le quotidien El Mundo.
Selon le journal, une telle éventualité n’est pas à écarter eu égard à la présence de tels groupes dans les eaux mauritanienne et sénégalaise qui s’adonnaient également au trafic des humains.
Le fameux chalutier dont on parlait et qui aurait secouru ces trois militaires (un capitaine, un lieutenant et un sergent), pourrait s’avérer une pirogue ne disposant pas d’un système de navigation ou GPS, utilisée par de tels groupes criminels, indique-t-on de même source.
Cependant, tient à préciser une source autorisée, il ne s’agit là que d’une hypothèse parmi d’autres.
Le ministre de la défense Pedro Morenés, qui suit de près les opérations de recherche, a fait savoir aux familles et proches des trois disparus que son gouvernement est en train de réaliser un contrôle de tous les bateaux qui opéraient dans la zone. Une opération de ratissage des plages et du littoral africain est également menée en particulier par les autorités marocaines.
L’hélicoptère qui s’est écrasé, provenait du Sénégal avant de faire escale à Nouadhibou. L’accident serait dû aux mauvaises conditions climatiques.
Par ailleurs, concernant les informations contradictoires et confuses faisant état du sauvetage de l’équipage fournies par le Maroc, les autorités espagnoles, selon le journal, croient savoir qu’elles étaient basées sur des communications qui n’étaient pas très claires entre les bateaux et chalutiers qui opéraient dans la zone.
Madrid, rappelle-t-on, avait affirmé, samedi, qu’elle avait l’intention de demander ‘’des explications’’ au Maroc au sujet de ces informations classées ‘’ niveau A1’’, donc très fiables.