Les autorités marocaines ont procédé, dimanche 27 avril, à l’expulsion de deux ressortissants italiens exerçant des activités journalistiques après leur tentative d’accéder de manière irrégulière à la ville de Laâyoune, en infraction manifeste aux dispositions encadrant l’entrée des étrangers sur le territoire national.
Selon des sources dûment informées, Matteo Garavoglia, journaliste, et Giovanni Culmone, photographe, connus pour leur soutien au Polisario, ont tenté de rejoindre Laâyoune par voie terrestre, empruntant l’axe nord, à bord d’un véhicule de tourisme, sans être munis des autorisations expresses requises par la réglementation nationale. Conformément aux textes en vigueur, l’accès aux provinces méridionales nationales par des ressortissants étrangers est subordonné à l’obtention préalable d’une accréditation spécifique assortie d’un encadrement logistique.
Alertées, les autorités locales ont pris les mesures nécessaires, rappelant que la préservation de la souveraineté nationale demeure une exigence impérieuse, à laquelle nul ne saurait déroger, quelles que soient les qualités ou les fonctions invoquées. Elles ont souligné que tout comportement de nature à contourner les procédures légales, notamment en matière de circulation dans les zones sensibles, expose ses auteurs à des mesures immédiates, conformes aux prescriptions du droit national.
D’après les éléments recueillis, Matteo Garavoglia et Giovanni Culmone auraient tenté d’utiliser leur statut professionnel pour promouvoir des thèses séparatistes, connues pour leur hostilité aux intérêts fondamentaux de Rabat. Leur tentative ayant été déjouée, les intéressés ont été reconduits à bord de leur propre véhicule, jusqu’à la ville d’Agadir, conformément aux dispositions encadrant le refoulement administratif des étrangers en situation irrégulière.
Il est à noter que cette entreprise survient après l’échec de précédentes tentatives d’accès par la voie aérienne, notamment via l’aéroport Hassan-Iᵉʳ de Laâyoune. L’accès à cette plate-forme, tout comme aux postes frontaliers terrestres, demeure soumis à des procédures rigoureuses, établies pour garantir la protection de l’intégrité territoriale marocaine et le respect de son ordre juridique.