Dialogue social : retour sur les principaux points de divergence

Après de multiples discussions tendues entre le gouvernement, les centrales syndicales et la CGEM, l’accord tant attendu est finalement entré en vigueur jeudi 13 juin. Il s’agit de l’accord du dialogue social dont 36 décrets ont été approuvés lors du dernier Conseil gouvernemental. Retour sur les principaux points de divergence ayant entravé la signature de l’accord en avril 2019.

Ces textes devaient être appliqués depuis le 1er mai 2019, cependant, un ensemble de divergences entre la Confédération démocratique du travail (CDT) et le gouvernement ont enrayé leur mise en pratique tout en retardant la prise de décision jusqu’à jeudi 13 juin. Les négociations butaient essentiellement sur la date d’effet des textes susmentionnés.

La Confédération démocratique du travail (CDT) avait refusé d’accorder sa signature le 25 avril sur l’accord en question. Le refus n’était pas lié au contenu de l’accord mais plutôt à sa date d’application, qui prévoyait la mise en effet des augmentations de salaires pour les fonctionnaires à partir du 1er mai 2019, alors que les salariés du secteurs privés devaient attendre jus’au 1er juillet pour pouvoir bénéficier de la hausse. La centrale syndicale a donc demandé au ministère de l’Intérieur d’aligner tout le monde sur le 1er mai comme date d’effet des premières augmentations.

La CDT avait exigé également entre autres, la mise en place d’un nouveau grade au profit des fonctionnaires qui attendent d’être promus, l’établissement d’une indemnité pour le travail dans les zones éloignées, l’alignement progressif du SMIG et du SMAG ainsi que la représentativité des centrales syndicales dans les conseils d’administration.

La centrale syndicale a exigé la révision de l’IR, l’institutionnalisation du dialogue social à travers la mise en place d’une loi et non simplement par le biais d’une structure organisationnelle comme mentionnée dans l’accord.

Afin de remédier à cette rupture, le chef du gouvernement Saad-Eddine El Othmani avait convié les dirigeants des différentes centrales syndicales à une réunion tripartite en présence de la CGEM jeudi 25 avril à 18H pour finaliser l’accord.

Les points de désaccords sont restés en suspens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *