Le Maroc manifeste sa volonté d’approfondir ses relations avec l’Azerbaïdjan, a déclaré El-Mustapha El-Ktiri, haut-commissaire aux anciens résistants et membres de l’armée de libération, et président de la Fédération mondiale des anciens combattants, dans un entretien accordé au média azerbaïdjanais Report.az.
Selon lui, les relations bilatérales progressent avec constance. Il a rappelé que «la participation du président Heydar Aliev au sommet islamique de 1994 tenu à Casablanca a marqué un tournant dans les relations entre les deux pays». À la suite de cette visite, «les liens entre l’Azerbaïdjan et le Maroc ont atteint un niveau particulièrement élevé». Il a ajouté que «la visite d’Heydar Aliev avait jeté les fondements d’une amitié durable et d’une coopération solide entre les deux nations».
M. El-Ktiri a précisé que «le roi Mohammed VI accorde une attention particulière au développement des relations avec les pays partageant des valeurs religieuses et culturelles communes, tels que l’Azerbaïdjan», soulignant que cette affinité historique et spirituelle constitue «le socle de relations sincères et prometteuses».
Une coopération élargie à plusieurs domaines et portée vers la stabilité régionale
Le haut-commissaire a indiqué que «le Maroc et l’Azerbaïdjan entretiennent aujourd’hui de nombreux échanges dans les domaines économique, social, culturel et touristique», avant d’ajouter que «ces échanges doivent se poursuivre afin de répondre aux aspirations des deux peuples et de contribuer à la paix et à la stabilité mondiales». Il a estimé que «cette coopération pourrait s’étendre au-delà du cadre bilatéral pour englober les régions du Caucase du Sud et de l’Afrique du Nord».
M. El-Ktiri a également commenté la portée humanitaire de la conférence internationale consacrée aux personnes disparues, tenue à Bakou le 9 octobre. Il a affirmé que «cet événement met en lumière des questions humanitaires présentes dans de nombreuses régions du monde, où persistent encore conflits et tensions entre États». Selon lui, «la communauté internationale doit être informée de ces réalités et disposer d’un espace de dialogue et de réflexion». Il a conclu que «c’est là la véritable valeur de la conférence organisée à Bakou».


