Après que plusieurs associations algériennes ont rendu des rapports qui brossent un sombre tableau de la situation des droits de l’Homme dans le pays, et qui estiment que la situation n’est pas reluisante à tous les niveaux politique, économique et social, en appelant les autorités algériennes à fournir des efforts pour édifier un Etat de droit et à commencer par l’organisation de joutes électorales transparentes, l’Algérie leur apporte une réponse et organise un concours national de poésie dédié à la grande mosquée d’Alger, un concours placé sous le patronage du président Bouteflika.
La radio nationale algérienne qui a annoncé le concours, remettra un prix de « 1 million de dinar algérien » (soit l’équivalent de 80.000 DH) pour le meilleur poème et deux « prix d’encouragement » d’une valeur de 500.000 DA au second et au troisième, précise un communiqué des organisateurs.
Ce n’est en effet un secret pour personne que le pays voisin n’arrive pas à cacher son complexe éternel vis-à-vis la mosquée de Hassan II de Casablanca, l’une des plus grandes mosquées du monde, érigée en partie sur la mer, et construite sous le règne et les directives du feu roi Hassan II.
Toute cette histoire de concours est pour le moins insolite. Qu’est ce que les poètes vont décrire dans une mosquée dont la construction est inachevée?
