La BERD et le GCF lancent un programme vert de 634 millions de dollars pour treize pays, dont le Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et le Fonds vert pour le climat (GCF) ont annoncé la création d’un programme de financement vert d’une valeur totale de 634 millions de dollars, soit près de 6,4 milliards de dirhams, destiné à treize pays répartis entre l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie centrale et le Caucase.

Selon les deux institutions, «le Maroc, l’Égypte, la Jordanie, l’Arménie, la Géorgie, le Kazakhstan, la République kirghize, la Moldavie, la Mongolie, la Macédoine du Nord, la Serbie, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan» bénéficieront de financements concessionnels et de services de conseil dans le domaine du climat. Ce dispositif a pour but déclaré «de rendre la finance verte abordable et accessible à un large éventail de bénéficiaires, allant des ménages et petits exploitants agricoles aux petites et moyennes entreprises, aux municipalités, aux sociétés de services publics et aux grandes entreprises».

Les financements seront distribués par l’intermédiaire d’établissements partenaires afin de soutenir des investissements liés à «l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables, à la construction durable et aux technologies résilientes face au climat».

Vers un changement structurel des marchés du financement vert

Ce programme prolonge le Green Economy Financing Facility (GEFF), doté de 1,4 milliard de dollars — dont 378 millions provenaient déjà du GCF — et dont la BERD souligne les résultats. L’institution indique que cette nouvelle phase «vise à provoquer un changement structurel des marchés financiers en incitant les établissements à intégrer durablement le financement climatique dans leurs modèles économiques».

Les partenaires financiers recevront un accompagnement complet : «des fonds concessionnels, des outils d’évaluation des risques climatiques et des formations destinées à ouvrir de nouvelles perspectives de prêts verts», explique la BERD. À terme, ces établissements «acquerront les compétences et la capacité institutionnelle nécessaires pour proposer de manière autonome des produits de financement écologique», consolidant la présence du crédit vert dans les économies concernées.

Le programme prévoit également «des incitations financières pour les institutions partenaires qui s’engageront à élaborer des plans de transition climatique conformes à l’accord de Paris», témoignant de la volonté de la BERD et du GCF de promouvoir un modèle économique mondial fondé sur la durabilité et la résilience environnementale.

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