En visite officielle à Rabat, le ministre suédois de la justice, Gunnar Strömmer, et son homologue marocain, Abdellatif Ouahbi, ont signé une déclaration d’intention instituant un cadre de coopération approfondi entre leurs deux pays dans le domaine judiciaire, avec un accent particulier sur la lutte contre la criminalité organisée à portée internationale.
Un dispositif bilatéral pour combattre la criminalité organisée
À l’issue d’un entretien bilatéral tenu au ministère marocain de la justice, les deux responsables ont signé un texte exprimant «la volonté commune de développer la coopération judiciaire entre la Suède et le Maroc afin de combattre la criminalité grave et organisée à dimension transfrontalière.»
Le document prévoit que cette collaboration s’exercera «par l’entraide judiciaire dans la collecte des preuves et l’exécution des extraditions,» les deux États s’engageant à «recourir pleinement aux instruments juridiques disponibles à cette fin.» La déclaration mentionne également «d’autres champs d’intérêt partagé, notamment certains aspects du droit civil et l’amélioration du fonctionnement du système judiciaire.»
Une communauté de valeurs juridiques et institutionnelles
À l’issue de la signature, M. Strömmer s’est déclaré «heureux d’avoir l’occasion de visiter Rabat et le ministère marocain de la justice.» Il a rappelé que «la Suède et le Maroc entretiennent déjà une coopération fructueuse en matière judiciaire,» estimant qu’avec cette déclaration, «les deux pays approfondissent désormais leurs échanges.» Le ministre a ajouté que «la partie suédoise se réjouit de la poursuite du dialogue entre les autorités des deux nations.»
Pour sa part, M. Ouahbi a affirmé que «le Maroc demeure attaché à la construction d’un système judiciaire transparent, rigoureux et ouvert à la coopération internationale.» Il a souligné que «le partenariat avec la Suède illustre des valeurs communes fondées sur l’État de droit, le respect des droits humains et la créativité institutionnelle.»
Selon des sources gouvernementales, cette entente judiciaire repose sur un principe de confiance réciproque et sur une même détermination à affronter la criminalité organisée dans toutes ses formes, en privilégiant la voie du droit et de la concertation.
