La police algérienne instrumentalise le crime odieux de Djamel Bensmail pour attaquer le Maroc

Algérie Part accuse la police algérienne de détourner les motivations  derrière le meurtre barbare de Djamel Bensmail pour servir la propagande politique. Selon le media online, Farid Zineddine Bencheikh, patron de la DGSN,  a lors d’une réunion organisée lundi dernier à Alger donné le mot d’ordre suivant : broder un récit sur la non implication totale des policiers relevant de la sûreté urbaine de la Larbaâ Nath Irathen. Pour rappel, ces éléments ont laissé la population lyncher et brûler vif  Djamel Ismaïl comme en attestent les vidéos tournées sur place qui ont envahi la toile. 

La DGSN algérienne a discuté lors de sa réunion de lundi 16 aout « de l’exploitation de plusieurs autres éléments matériels » pour politiser l’assassinat  « crapuleux et barbare » de Djamel Bensmail, survenu mercredi 11 aout dernier sous les yeux de la police passive, indignant et les Algériens et l’opinion internationale.

Voulant disculper ses hommes du commissariat central de la DGSN à Larbaâ Nath Irathen coûte que coûte et exploiter en même temps ce meurtre innommable, la DGSN a décidé officiellement, assure Media Part,  « de communiquer à la Justice à travers la Police Judiciaire un dossier d’enquête qui inculpe uniquement le MAK, le mouvement séparatiste qui prône l’autodétermination pour la Kabylie, et accuse gravement le Maroc, le voisin de l’ouest honni et diabolisé quotidiennement par le régime algérien dans ses diatribes politiques ».

De ce fait, le rôle des éléments des Renseignements Généraux à l’origine de l’arrestation de Djamel Bensmail et sa remise à la Police Judiciaire pour audition approfondie « concernant les liens entre son militantisme en faveur du Hirak et ses activités caritatives en Kabylie en plein sinistre provoqué par les terribles feux de forêts depuis le lundi 9 août dernier », est évacué également. 

D’une pierre deux coups. Effacer toute responsabilité des services de sécurité et crier au complot imputé au Maroc le pays voisin que le pouvoir algérien ne cesse de diaboliser pour masquer ses propres échecs, reconnaît le media. 

Bizarrement, confie la même source, des sanctions qui prouvent l’implication des RG seront tout de même actées en catimini : « en interne, dans la plus grande discrétion, la DGSN envisage de suspendre plusieurs policiers à Tizi-Ouzou et Larbaâ Nath Irathen. Parmi eux, des responsables occupant des fonctions hiérarchiques importantes au sein des RG et de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou » . 

Algérie Part, révèle en outre, que la DGSN a d’ores et déjà communiqué sur cette histoire rocambolesque pour la vendre au public. La narration de la police algérienne relate des informations «trouvées» sur le téléphone portable de la victime, qui expliquerait les vraies  motivations de l’assassinat de Djamel Bensmail.  «Ces preuves et vérités sur l’assassinat seront communiquées prochainement par la justice», précise la source du media online. La DGSN dans son communiqué, poursuiteAlgérie part, parle de démanteler «une bande criminelle» qui était derrière «l’abominable plan » est classée « association terroriste » selon les déclarations mêmes «de ses membres arrêtés».

Malheureusement Djamel Bensmail, ne reposera pas en paix de la même manière qu’il a souffert le martyre en étant brûlé vif. Ses parents accablés de douleur qui avaient appelé la population algérienne indignée par le rôle patent de la police, à l’apaisement, sont mal rétribués par un régime qui souille la mémoire de leur fils lynché.

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