L’Agence France Presse ..Le minaret est tombé, on a pendu le barbier De grâce, laissez le Maroc tranquille !

Etrange la posture de l’Agence France Presse (AFP) qui se préoccupe visiblement trop du Maroc et de ses affaires, reléguant au second plan ses priorités. En nombre, les manifestations et contestations si graves qu’elles risqueraient forcément de transfigurer certains paramètres de l’Etat ne lui imposent-elles pas de s’occuper plutôt de ce qu’il se passe en France ?

A court d’idée, l’agence étatique financée de surcroit par le contribuable français est de moins en moins lucide dans son approche de la région. En décrivant la situation en Algérie elle fait une pirouette si inattendue qu’elle frôle le ridicule. Elle n’aurait pas trouvé meilleur théâtre d’expression que d’investir un terrain infesté de paraboles et d’approximations. Ainsi, dans l’une de ses plus absurdes dépêches elle compare l’actuelle situation algérienne à ce qu’il s’est passé au Maroc en 2011 lors de la sortie dans la rue des jeunes du 20 février, revendiquant des réformes sociales et constitutionnelles auxquelles le Roi a répondu favorablement.

Non contente de la trivialité de la teneur de la dépêche, l’agence confondue dans le superflu en ajoute une couche et par la voie la plus mal inspirée, elle se réfugie dans les bras de trois illustres inconnus auxquels elle donne la parole pour s’exprimer sur la situation en Algérie. 

Bien évidemment, celui qui prétend être historien, un certain Maâti Mounjib, au lieu de faire l’analyse qui sied à son cercle de réflexion, joue son va-tout en se précipitant pour encenser les révoltes en Algérie et prédit une victoire imminente, au mépris du peuple algérien seul juge de son destin. Pendant que le sieurMounjib s’interfère dans ce qu’il ne le regarde point,il serait de son devoir de payer ce qu’il doit au fisc qui le poursuit en justice.

Le deuxième larron, le dénommé Fadel Abdallaoui, s’est ingénié à conseiller aux Algériens de bien faire attention à ne pas louper leur mouvement à l’image de ce qu’il s’est passé au Maroc.

Ceci étant, le troisième larron, l’activiste issu de la Fédération de la Gauche Démocratique, le sieur Omar Hayani, a pour sa part vêtu la tenue du conseiller de service en appelant les Algériens à ne pas répéter l’expérience marocaine du discours de 9 mars.

De grâce, laissez l’Algérie aux Algériens !

En écoutant ces énergumènes débités autant d’insanités on leur dit : De grâce, laissez l’Algérie aux Algériens ! Puis, on se pose la question : y a-t-il pire bilan de médiocrité que cette pseudo analyse de ce ramassis d’égarés et pire bassesse professionnelle que ce que vient de démontrer l’AFP ? 

Adjoignez à cette agence qui symbolise historiquement une certaine France un son de cloche similaire, son acolyte France Inter en l’occurrence, et vous obtiendrez deux médias indignes ! Ils raffolent du sensationnel, du scandaleux et du mensonger etrêvent d’un scoop avant l’heure, quitte à le fabriquer de toutes pièces. Ne leur sied-il pas la célèbre dérision marocaine chère aux médias peu regardant sur l’éthique journalistique : « En plein vol du long courrier il entend très haut dans le ciel les poules caqueter. »

Aussi, ces médias peu scrupuleux ne tarissent-ils pas de propos déplacés et malsains à chaque évocation du Maroc, où ils se plaisent à se mêler maladroitement de ce qu’il ne les regarde point. Pire, ils s’efforcent de lui inculquer de ridicules analyses, quand bien même les médias marocains restent impartiaux par rapport à la couverture des scandales de la France et des malheurs de l’Algérie.

Force alors est de constater que les médias officiels français, pris de nostalgie pour un mouvement de jeunesse qui a dit son dernier mot il y a longtemps,ont fait l’autruche devant la galaxie hexagonale. Enfaisant preuve d’amateurisme criard dans la couverture des scandales qui ont secoué la France. En évitant de s’étaler sur la révolte des Français de type « Gilets jaunes » et le chaos qu’ils ont fait planer sur la France, par l’emprunt de la voie de la casse et de la dévastation et la revendication des réformes fondamentales. En demeurant dans la voie de l’attentisme consistant à rester retranchés et à l’abri des secousses, ils ont clairement avoué leurs limites.En faisant le dromadaire qu’il ne regarde que la bosse de son proche, ils incarnent la médiocrité absolue.

Pire encore, ces prétendus organes de presse qui ont la malencontreuse idée de faire feu de tout bois sontférus de toutes les atmosphères délétères qu’ils apprécient au plus haut degré. Sans cela ils ne feraient pas le sale métier de fouille-merde qu’ils aiment à enchaîner en charognards.

Si aujourd’hui on peut se poser des questions sur la nature de ces agissements vils, hybrides, vénéneux et irresponsables, il serait systématiquement dans l’ordre des idées et de la dynamique des choses : est-ce que l’AFP souhaiterait que le Maroc emprunte la même voie que l’Algérie qui a recouru, il y a peu de temps, à l’expulsion du chef du bureau de ladite agence en ne lui autorisant qu’un court délai pour quitter le pays. « Il ne s’acquitterait pas, selon elle, de la bonne couverture de l’actualité du président. » Ce serait une décision facile à prendre, mais le Maroc ne souhaiterait pas être obligé d’y recourir.

Ensuite, les médias officiels français savent-ils que les jeunes du 20 février ont manifesté il y a 8 ans avec un très faible nombre de participants et avec des revendications bien claires, auxquelles des réponses satisfaisantes ont été apportées dans l’immédiat. Cecia fait qu’immédiatement après les jeunes gens du peuple marocain sont rentrés chez eux, avec l’espoirde contribuer chacun à son niveau à édifier la mère patrie. C’est ainsi qu’il n’existe aucun rapport entre ce mouvement et ce que revendiquent des millions de fervents rebelles algériens et des milliers de marcheurs français. Toute tentative de comparaison entre l’un et les autres restera vaine et foireuse, à moins qu’on cherche à souffler sur la braise et à fouiner dans des trous à rat.

Or, si les médias français ont maintenant pour dessein en orchestrant ces manœuvres de détourner l’attention sur ce qu’il se passe à l’intérieur de l’Hexagone, ou de semer la confusion par la pêche dans de l’eau trouble ou à contre-courant, alors qu’ils sachent que le Maroc, appuyés sur ses institutions, associations, médias, jeunesse, ne se laisserait pas faire. Nul ne ferait du Maroc une simple bouchée qu’on avalerait d’un coup. Et qui que ce soit oserait manœuvrer contre le Maroc ou instrumentaliser quelques milieux hostiles semeurs de désordrerécolterait, le premier, les foudres de la tempête. Nul n’en serait épargné.

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