Larbi Mharchi se retire, le PAM au bord de l’implosion

Larbi Mharchi, qui dirige l’instance des élus du PAM a décidé, le 18 septembre, de «geler» ses activités au sein du Parti authenticité et modernité (PAM).  

La mesure – prise et annoncée très discrètement – traduit le malaise lancinant de la formation de centre-gauche face aux entorses aux instances du parti qui se multiplient. «Jusqu’à ce que la situation se clarifie (…) je suspens mes engagements au sein du PAM, vu la situation déplorable que connaît le parti», précise le responsable, réputé proche du conseiller général du parti et président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, dans une publication sur Facebook.

Une crise de leadership secoue le PAM qui ne dispose plus d’un chef reconnu par tous, capable de fédérer les différentes sensibilités. Benchamach élu à la tête de l’appareil en mai 2018, est fragilisé, son autorité reste contestée en interne. Deux ailes du parti, antinomiques, se livrent une bataille sans merci pour s’imposer au sein du parti. Plusieurs secrétaires généraux se sont succédé en dix ans, mais aucune crise n’a provoqué un séisme comparable à celle provoquée par le départ d’Ilyass Omari.

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