Laurent-Graciet : L’insulte faite au Maroc et aux Marocains …

Le scandale du chantage inqualifiable révélé au grand jour par la justice et les médias français et dont les auteurs, Eric Laurent et Catherine Graciet sont les héros pathétiques, étalent sur la place publique internationale les pratiques d’une certaine catégorie de « journalistes » français qui se sont souvent drapés dans les oripeaux des donneurs de leçons et des parangons de la vertu. Les voila aujourd’hui interpellés devant la justice pour répondre de vils forfaits qui ont pour noms : chantage, extorsion de fonds, marchandages de toute petite vertu…

Les faiblesses humaines se comprennent tout à fait ! L’attrait de l’argent facile est l’argument avancé – comme argument justificateur de leurs forfaits – par tous les délinquants, flambeurs malheureux, trafiquants de tous acabits et autres souteneurs et proxénètes de tous genres !

Mais quand il s’agit de personnes qui se prévalent d’une profession honorable, faite de conscience et d’éthique qui la met à l’égal des pouvoirs légitimement acquis par des validations électorales et exécutives ancestrales déterminantes, et qui a pour nom le journalisme, les médias et le plaidoyer vertueux, il y a un réel problème et une remise en question qui devraient interpeller toute une catégorie de porte-voix et d’intermédiaires qui font écho à des balivernes dont on voit aujourd’hui les tenants et les aboutissants, les motivations profondes : l’appât du gain facile par le chantage le plus direct, digne des prises d’otages et des escroqueries les plus abjectes.

Des voix suffisamment crédibles n’ont cessé depuis des années de rappeler que le triste Eric Laurent, en 1993, à la sortie de l’ouvrage « Mémoire d’un Roi », fruit d’entretiens avec feu Hassan II, se considérait détenteur d’un crédit illimité auprès de la monarchie et des pouvoirs publics marocains, et que tous ses écrits ultérieurs publiés ou en projet, ne constituaient que des piqures de rappel, des  appels à rallonge dans les largesses du royaume de la part d’un mercenaire qui réussit –hélas !- à entrainer de prestigieuses maisons d’édition et titres de presse parisiens dans un racket sulfureux.

Mais, le pire dans cette question est la honte et discrédit que devraient ressentir tous ceux qui, bien de chez nous, de bonne foi ou pour de sombres motivations, ont fait écho voire alimenté les récents écrits – aigris – de nombre d’Eric Laurent et de leurs divers clones en mal de notoriété et d’avantages pécuniaires alléchants !

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