Le dernier bulletin mensuel de statistiques des finances publiques publié par la Trésorerie générale du Royaume fait état d’un déficit budgétaire de 55,5 milliards de dirhams à la fin d’octobre 2025, traduisant une progression simultanée des recettes et des dépenses ordinaires.
Selon le document, «les recettes ordinaires brutes ont augmenté de 16,4 %, atteignant 340 milliards de dirhams tandis que les dépenses ordinaires émises ont progressé de 17,3 % pour s’établir à 315 milliards de dirhams». La Trésorerie précise que «le taux de réalisation des recettes ordinaires a atteint 92,6 % des prévisions de la loi de finances 2025, contre 86 % pour les dépenses ordinaires». Les recettes douanières ont également enregistré une progression notable : «Les encaissements nets ont dépassé 83,5 milliards de dirhams, en hausse de 9,5 % par rapport à l’année précédente».
Baisse des dépenses de compensation
En revanche, les charges de compensation poursuivent leur repli. Le bulletin relève que «les émissions de dépenses au titre de la compensation se sont établies à dix milliards de dirhams, en diminution de 10,8 %, représentant un taux de réalisation de 58,4 % des prévisions de la loi de finances 2025».
Ce tableau général illustre, selon la Trésorerie générale du Royaume, «une exécution budgétaire maîtrisée, marquée par une trajectoire positive des recettes et une gestion rigoureuse des dépenses courantes».
