Le Maroc se prépare à une campagne de myrtilles particulièrement prometteuse, dont la récolte des variétés précoces débutera au mois de décembre avant de connaître son plein rythme en janvier. Selon les prévisions du secteur relayées par EastFruit, la période de disponibilité optimale s’étendra de mars à juin. Les estimations, encore prudentes, tablent sur une récolte d’environ 80 000 tonnes. Cette performance placerait le Maroc parmi les producteurs majeurs de la filière, désormais considérée comme stratégique pour les exportations agricoles du royaume. Selon les observateurs, «il demeure difficile d’établir un volume total, mais tout porte à croire que la saison s’annonce abondante».
Un produit recherché sur les marchés européens et moyen-orientaux
Les analyses de FreshPlaza confirment la position croissante du Maroc dans le commerce mondial de la myrtille. Le pays se distingue par «la qualité de son produit et l’efficacité de ses conditions logistiques, qui ont entraîné une demande en hausse constante du point de vue des exportations». Les principaux acheteurs se trouvent en Europe et au Moyen-Orient, suivis par l’Asie, tandis que l’Amérique du Nord demeure un marché secondaire mais régulier.
Selon la même source, «le produit marocain jouit d’une réputation grandissante ; les clients en quête d’une qualité supérieure manifestent un intérêt croissant pour les myrtilles du Maroc», laquelle note que la stratégie nationale repose sur «les variétés les plus récentes, offrant une qualité remarquable». Cette orientation permet au royaume de rivaliser avec d’autres pays émergents du secteur tels que le Zimbabwe, dont la présence sur les marchés mondiaux commence à se faire sentir.
Ce contexte de tension commerciale témoigne du rang qu’a désormais acquis le Maroc dans la production mondiale de myrtilles : un acteur dont la réputation repose sur la constance de la qualité et la fiabilité logistique, qualités que les marchés les plus exigeants identifient aujourd’hui comme ses principaux atouts.
