Le projet de loi de finances pour l’année 2026 propose l’intégration de la technologie blockchain dans le processus de dédouanement, selon la note de présentation publiée par le ministère de l’économie et des finances.
Cette mesure entend accroître la transparence des échanges commerciaux, assurer une traçabilité rigoureuse des marchandises et garantir l’authenticité des documents afférents aux opérations d’importation. L’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) en ferait usage pour établir un lien numérique sécurisé entre les fournisseurs étrangers et son propre système informatique.
À travers une plateforme blockchain, chaque transaction pourrait faire l’objet d’une vérification automatisée de l’identité du fournisseur et d’une authentification immédiate des pièces justificatives, notamment des factures. Selon la note, «l’authentification numérique des documents commerciaux permettra de fiabiliser les échanges et de réduire sensiblement les délais de dédouanement».
L’application de ce dispositif demeurera facultative : seuls les opérateurs souhaitant y adhérer pourront bénéficier d’un allègement des formalités, la fiabilité des documents garantissant une accélération du traitement des déclarations et une réduction notable des délais.
L’emploi de la blockchain dans la procédure douanière marque une inflexion technologique majeure dans la gestion des échanges extérieurs, en conférant aux opérations une transparence et une sécurité accrues, fondées sur la traçabilité intégrale des flux commerciaux.