Le réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO s’enrichit de 24 nouveaux sites

Le réseau mondial des réserves de biosphère comptera désormais 686 sites répartis dans 122 pays.

En vue de faire émerger des pratiques innovantes de développement durable, le Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère, dont les travaux se tiennent jusqu’à samedi à Palembang (Indonésie), a ajouté 24 nouveaux sites au réseau mondial des réserves de biosphère, indique un communiqué de l’Organisation basée à Paris.

Le réseau mondial de ces réserves de biosphère, destinées à concilier entre la conservation de la biodiversité et les activités humaines par l’utilisation durable des ressources naturelles, comptera désormais 686 sites répartis dans 122 pays, précise la même source.

Deux réserves de biosphère existantes ont également fait l’objet d’une extension et d’un changement de nom, ajoute-t-elle.

Chaque année de nouvelles réserves sont désignées par le Conseil international de coordination de ce programme scientifique intergouvernemental, qui oeuvre pour l’amélioration des relations entre l’homme et son environnement naturel. Le Conseil est, quant à lui, composé des représentants élus de 34 Etats membres de l’UNESCO.

«La conservation de la biodiversité et la gestion des ressources naturelles dans ces écosystèmes exceptionnels sont les prérequis d’un développement durable», a indiqué à cet égard la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay en soulignant que ces sites «sont des laboratoires d’interaction harmonieuse entre l’homme et la nature, permettant de faire progresser les connaissances scientifiques et des peuples autochtones, faciliter le partage du savoir, promouvoir l’interface science-société, et favoriser les voies par lesquelles la science peut apporter des solutions concrètes dans le quotidien des populations locales».

Par ailleurs, cinq sites en Australie, un site aux Etats-Unis et un autre aux Pays-Bas ont été retirés et ce à la demande des Etats concernés.

Pour l’Australie, il s’agit des réserves de biosphère du promontoire de Wilson, de Hattah Kulkyne et Murray Kulkyne, de Yathong, de Barkindji et de Prince Regent. Pour les Pays-Bas, il s’agit de la réserve de biosphère de la mer des Wadden, et pour les Etats-Unis, de la réserve de biosphère de la forêt expérimentale de San Dimas.

Les nouvelles réserves de biosphère sont (par ordre alphabétique des pays) :

-Marico (Afrique du Sud).

-Arly (Burkina Faso).

-Mont Huangshan (Chine).

-Mont Kumgang (République populaire démocratique de Corée).

-Réserve de biosphère de Suncheon (République de Corée).

-Chocó Andino de Pichincha (Equateur).

-Ponga (Espagne).

-Wadi Wurayah (Emirats arabes unis).

-Khangchendzonga (Inde).

-Berbak-Sembilang (Indonésie).

-Rinjani-Lombok (Indonésie).

-Betung Kerihun Danau Sentarum Kapuas Hulu (Indonésie).

-Kopet-Dag (République islamique d’Iran).

-Mont Peglia (Italie).

-Val Camonica – Alto Sebino (Italie).

-Réserve de biosphère de Charyn (République du Kazakhstan).

-Réserve de biosphère de Zhongar (République du Kazakhstan).

-Tsmimanampesotse – Nosy Ve Androka (Madagascar).

-Prout inférieur (République de Moldova).

-Quirimbas (Mozambique).

-Maasheggen (Pays-Bas).

-Montagnes de l’Oural (Fédération de Russie).

-La rivière Mura (Slovénie).

-Gombe Masito Ugalla (République-Unie de Tanzanie).

Extensions :

-Réserve de biosphère de la forêt de Thuringe- [extension et changement de nom de la réserve de biosphère de Vessertal-Thuringe] (Allemagne).

– Réserve de biosphère du Tessin – Val Grande Verbano [extension et changement de nom de la réserve de biosphère de la vallée du Tessin] (Italie).

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