Le Royaume-Uni a mis en exergue, vendredi 31 octobre, la portée de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, en mettant au premier plan le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, qu’il considère comme «la base la plus crédible, réaliste et pragmatique pour parvenir à un règlement durable». Londres a relevé la contribution de Washington dans la rédaction du texte, y voyant «un pas vers une solution politique juste et durable garantissant l’autodétermination du peuple du Sahara [à travers la proposition marocaine]».
Londres met en valeur la proposition marocaine et appelle à la négociation
La délégation britannique a affirmé se réjouir que «la résolution mette en valeur la proposition marocaine d’autonomie», estimant qu’elle demeure «le fondement le plus solide pour une issue viable». Le Royaume-Uni avait exprimé son attente de «voir le Maroc approfondir encore cette proposition.»
Londres a exhorté toutes les parties à «s’engager de bonne foi et dans un esprit de compromis dans les négociations placées sous les auspices de l’envoyé personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura», dont elle a reconnu «le rôle patient et constant dans la facilitation du dialogue».
Londres souligne la contribution américaine et appuie la révision stratégique de la Minurso
Le Royaume-Uni a tenu à mettre en relief «le rôle moteur des États-Unis dans la préparation du texte», estimant que cette coopération traduit une volonté commune de ranimer le processus de paix sous l’égide des Nations unies. La délégation britannique a par ailleurs indiqué attendre «avec intérêt la revue stratégique de la Mnurso (Mission des Nations unies au Sahara)», jugeant essentiel que «l’évolution de la mission demeure accordée à la trajectoire politique engagée».
Enfin, Londres a conclu que «le moment est venu de clore ce conflit vieux de cinquante ans», réaffirmant son engagement «à travailler étroitement avec toutes les parties au cours de l’année à venir pour atteindre cet objectif».