Les fausses vérités de Samia Errazzouki, agent provocateur pro-Polisario

La recette Samia Errazzouki pour s’attaquer au Maroc est facile : faits calculés et trompeurs, pseudo-révélations à bon marché, des suppositions qu’elle décore du titre pompeux d’informations sûres.

Le Polisario, un front «pro-libération» ? Soit. La police de la propagande se croit maintenant si certaine du succès de ses théories, qu’elle emploie à les populariser les fables les plus grossières en manipulant des médias jadis crédibles. Dans un article très tendancieux et à charge, l’agitatrice pro-Polisario Samia Errazzouki, hasarde des suppositions gratuites sur les relations du Maroc avec ses alliés, en citant l’Algérie (1 fois) et le Polisario (deux fois).

Le Congrès américain a définitivement approuvé ces derniers jours un budget record pour la défense des États-Unis en 2022. Samia Errazouki, journaliste pro-Polisario, s’est targuée (comme l’APS d’ailleurs) que les fonds consacrés au Maroc sont «conditionnés.» Dans les faits, le chef du Pentagone, pour des considérations qui doivent être liées aux intérêts sécuritaires des États-Unis, a tout la latitude d’outrepasser toute disposition qui desservir l’intérêt de son pays et de ses alliés.

Samia Errazouki est fâchée de la réactivité de la diplomatie marocaine, qui, selon elle est «agressive». Pourtant ; le Maroc envisage de renouer ses relations diplomatiques avec l’Allemagne, de facto suspendues depuis mars, à la suite de déclarations «positives» de la part du nouveau gouvernement allemand, a indiqué son ministère des affaires étrangères, le 22 décembre 2021. Pour la première fois depuis des années, le ministère allemand des affaires étrangères a qualifié le Maroc de «lien important entre le Nord et le Sud, à la fois politiquement, culturellement et économiquement», et de «partenaire clé» de l’Union européenne et de l’Allemagne en Afrique du Nord. Le ministère soulignait en outre que le Maroc «joue un rôle important dans la stabilité et le développement durable de la région» et qualifiait de «contribution importante» à un règlement du conflit au Sahara occidental le plan d’autonomie proposé par Rabat. Ce que Samia Errazzouki ne mentionne guère dans son article propagandiste.

Comble de dérision, l’ancienne journaliste à plusieurs reprises le sénateur de l’Oklahoma, Jim Inhofe, lequel a qualifié de « choquante et profondément décevante » la décision historique et inédite de Donald Trump sur le Sahara. En février 2019, Jim Inhofe s’était rendu en Algérie, où il avait, à la tête d’une délégation de congressistes américains, rencontré des responsables de la dictature algérienne, avant de visiter les camps des séquestrés sahraouis à Tindouf.

Les États-Unis, selon nos informations, ne considèrent plus l’Algérie comme «un partenaire engagé dans la lutte contre le terrorisme», et ils sont encore plus inquiets de l’activisme de la Russie dans la région et des liens entre Alger et Moscou. En revanche et alors que Errazzouki prétend que Rabat et Washington ne s’entendent pas si bien que cela, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a apporté fin novembre un soutien appuyé au plan du Maroc pour le Sahara, qu’il a jugé «sérieux» et «crédible», pour le Sahara occidental. «Le secrétaire d’État a souligné que nous continuons de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, porteur d’une approche qui peut potentiellement satisfaire les aspirations du peuple du Sahara occidental», a déclaré son porte-parole Ned Price à l’issue d’une rencontre entre Antony Blinken et son homologue marocain Nasser Bourita à Washington. Le chef de la diplomatie marocaine n’a pas été épargné des diffamations de l’ex-journaliste.

Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis ont reconnu en décembre 2020 la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara. Depuis l’arrivée du président Joe Biden à la Maison Blanche en janvier, Washington a maintenu cette position, tout en saluant l’accord israélo-marocain. Depuis, plusieurs agitateurs notoires, tels Ali Lmrabet ou encore Ignacio Cembrero

Samia Errazzouki, ouvertement hostile au Maroc, pose le diagnostic de sa diplomatie, en toute logique bien sûr.

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