Les médicaments anti-tuberculeux disponibles dans les structures de soins

L’approvisionnement des structures de soins en médicaments antituberculeux est “assuré sans aucune interruption”, a assuré le ministère de la Santé en réaction aux informations rapportées dans les journaux et les médias sociaux concernant la rupture de ces médicaments.

Dans un communiqué, le ministère de la Santé a réfuté toute information erronée à ce propos et a rassuré les patients ainsi que l’opinion publique que les besoins en médicaments des patients atteints de tuberculose sont “toujours satisfaits sans interruption” grâce aux efforts “considérables” de l’ensemble des professionnels de santé au niveau national, régional et provincial.

Par ailleurs, le communiqué rappelle que la lutte contre la tuberculose constitue une priorité stratégique pour le ministère de la Santé et s’organise dans le cadre du Programme national de lutte anti tuberculeuse qui réalise des performances importantes mondialement reconnues.

A cet égard, le ministère a cité notamment la diminution de 34% de l’estimation de l’Organisation mondiale de la santé concernant l’incidence nationale passant de 149 pour 100.000 habitants en 1995 à 99 pour 100.000 habitants en 2018.

Il a aussi relevé l’augmentation du taux de détection de 74% à 86% de 1995 à 2018, un taux de succès thérapeutique supérieur à 86% depuis 1995, et le maintien d’une très faible prévalence de la tuberculose pharmaco-résistante (1% de résistance primaire et 11% de résistance secondaire).

D’autre part, 47 millions de dirhams sont annuellement alloués pour l’achat des médicaments antituberculeux de première et de deuxième ligne qui sont délivrés régulièrement et gratuitement à la globalité des patients, a ajouté le ministère.

La dispensation de ces médicaments est assurée “sous surveillance médicale stricte” au niveau des centres de santé, des centres de diagnostic de la tuberculose et des maladies respiratoires, des hôpitaux publics, ainsi que dans les établissements de santé relevant des Force armées royales, du secteur privé et pénitentiaire, selon la même source.

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